La perte du pouvoir semble avoir créé un choc psychologique dont les effets continuent de se faire sentir dans les rangs de ce qui reste du parti de Me Abdoulaye Wade. Car, ils tiennent vaille que vaille à ce que le fils de leur ancien mentor devenu leur leader, Karim Meïssa Wade, soit coûte que coûte de la course présidentielle du 24 février prochain. Or cet ancien ministre « du ciel et de la terre » a été emprisonné, jugé et condamné à une peine qui lui ôte, selon bien des avis, ses droits civiques. Gracié Karim est depuis exilé au Qatar. Depuis, il ne s’adresse aux Sénégalais que par téléphone ou publications dans les journaux.
Il s’y ajoute que ses partisans ont maintes fois annoncé son retour. Mais Karim n’est toujours pas là. Ce qui ne plaide pas en sa faveur, puisque pouvant être considéré comme un homme qui manque de courage et de décision. Outre de miser sur un candidat très incertain, on peut encore penser que les libéraux, dont les rangs se sont amaigris depuis la chute de Me Wade, ont perdu les pédales puisqu’ils menacent qu’il n’y aura pas de présidentielle si Karim n’y participe pas (sic).
Ce qui signifie qu’ils braveront les forces de l’ordre, pour des intérêts partisans à la place d’une attitude républicaine. Ce qui ne pourra qu’installer le Sénégal, jusque-là loué pour sa stabilité politique, dans une zone de turbulence. En tout cas en refusant d’opter pour un plan B, les libéraux versent dans un fétichisme au sujet des Wade. Ce qui n’est pas rationnel.
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