Emmanuel Macron a finalement réagi. En effet, depuis quelques jours, la France est dans le viseur des deux vice-présidents du Conseil italien, Luigi di Maio et Matteo Salvini. Ces deux hommes accusent en effet Paris d’appauvrir le continent africain, remettant également en cause la fonctionnalité du franc CFA.
Macron temporise puis attaque
Face à cette salve d’attaque, l’exécutif a tout d’abord joué l’apaisement, assurant que ces propos n’avaient que pour objet d’alimenter une polémique là où il n’y en avait pas. Très vite cependant, le Quai d’Orsay a qualifié ces propos « d’inacceptables« , convoquant par la même occasion l’ambassadrice italienne de France afin que celle-ci vienne s’expliquer. De son côté, il semblerait désormais acquis, qu’Emmanuel Macron en ait un peu ras-le-bol.
Interrogé à ce sujet alors qu’il était en visite en Égypte dimanche dernier, ce dernier a estimé que ces sorties étaient sans intérêts, avant d’ajouter que le peuple italien méritait « des gouvernants à la hauteur de son histoire ». De son côté, Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, a tenté d’éteindre le début d’incendie mardi dernier, assurant que ces sorties successives ne remettaient pas en cause le lien fort unissant la France à l’Italie.
Di Maio et Salvini, critiqués par Macron
Toutefois, force est de constater que le chef de file de La Ligue et du Mouvement 5 Étoiles ont bel et bien décidé de pointer du doigt la France à ce sujet. Relancé, Macron a alors assuré, « je ne vais pas répondre ». Selon ce dernier, une réponse serait d’ailleurs la seule chose qu’attendent Di Maio et Salvini. « Bon courage et bonne agitation, bonne route, moi je parle au président (du Conseil Giuseppe) Conte » a conclu le chef de l’Etat.
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