Un gilet jaune invite les manifestants à créer une « panique bancaire » en retirant le maximum de leur avoir des distributeurs le samedi 12 janvier prochain. L’objectif est selon Maxime Nicolle son initiateur d’amener le gouvernement à satisfaire les revendications. Le mouvement des gilets jaunes continue de menacer les gouvernants Français. Après les violences, les casses observées lors des dernières manifestations, ils prévoient de s’attaquer au secteur de la banque. En effet, l’une des figures les plus en vue de ce mouvement de contestation a invité les militants à œuvrer pour affaiblir le gouvernement de Macron. La nouvelle trouvaille de Maxime Nicolle, surnommé Fly Rider, est de lancer un appel à l’endroit des manifestants pour envahir les guichets automatiques afin de faire des retraits. L’objectif selon lui est que le massif flux de retrait provoque une « panique bancaire ». Cette opération prévue pour débuter dans la matinée du samedi 12 janvier prochain est appelée « référendum des percepteurs ».
« Pour l’Acte 9, nous allons faire peur à cet État en toute légalité et sans la moindre violence » avait annoncé Maxime Nicolle le 7 janvier sur Facebook. « Nous savons tous que les pouvoirs du pays ne sont pas entre les mains du gouvernement mais dans celles des banques. Si les banques faiblissent, l’État faiblit aussitôt. » a-t-il mentionné. Il indique qu’ils vont tous voter en retirant leur argent pour lui imposer le référendum d’initiative citoyenne en urgence.
Vigilances mais rien à craindre selon certains responsables bancaires
Si certains estiment que l’appel des gilets jaunes n’est pas à négliger, d’autres par contre pensent que ce mouvement n’a pas les capacités de mobiliser autant de monde pour déclencher une « panique bancaire ». Pour Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique au sein de « Saxo Bank », « déclencher un bank run nécessite d’énormes files d’attentes aux guichets ». Aussi estime-t-il que « la force de frappe des Gilets jaunes est trop faible pour déstabiliser le secteur même à la marge ». Selon les prévisions du Groupement d’intérêt économique des cartes bancaires, les « gilets jaunes » ne disposent pas d’assez d’effectifs pour atteindre une « panique bancaire ». Notons que la dernière grande sortie de ce mouvement avait enregistré 126.000 personnes le 8 décembre dernier.
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