Gilets jaunes : un fusil d’assaut dérobé toujours pas retrouvé, un homme en garde à vue

En France, une arme d’assaut aurait été dérobée à l’occasion des manifestations gilets jaunes du 1er décembre dernier. Problème, elle n’a jamais été retrouvée.Le 1er décembre dernier, avait lieu un nouveau rassemblement des gilets jaunes. Ce jour-là, en marge des violences ayant éclaté à l’occasion des manifestations, un fusil d’assaut, un HK G36 a été dérobé par des casseurs. Si l’arme n’a toujours pas été retrouvée, l’enquête elle, semble avancer dans la bonne direction puisqu’un homme a été placé en garde à vue.

L’arme dérobée, toujours pas retrouvée

Âgé de 24 ans, un homme répondant au nom de Mohammed D. a effectivement été placé en garde à vue par les forces de l’ordre, notamment soupçonné d’avoir pris part à l’agression d’un groupe de policiers à qui le fusil appartenait. Les faits eux, ont eu lieu du côté d’Opéra, en pleine journée. Au moment où les forces de l’ordre patrouillaient dans leur véhicule, celles-ci ont ainsi été prises pour cible par des jets de projectiles et un fumigène. Sentant le danger arriver, les policiers décident alors de quitter l’habitacle.

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Mohammed D. soupçonné d’avoir jeté des pierres aux forces de l’ordre

Au moment de revenir sur place, ils découvriront avec stupeur que l’un de leurs fusils d’assaut a été volé, au même titre qu’un gilet pare-balles. Aujourd’hui, le suspect ayant été arrêté par les forces de l’ordre n’est toutefois pas soupçonné d’avoir pris part au vol. En effet, les policiers le soupçonnent plutôt d’avoir été parmi ceux qui ont caillassé le véhicule, son ADN ayant été retrouvé sur une pierre lancée sur la voiture.

Un autre homme, un certain Vincent G. serait quant à lui dans l’œil des forces de l’ordre. Déjà mis en examen pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique », « vol avec violence » et « infractions à la législation sur les armes », ce SDF a été retrouvé à la suite d’un contrôle de routine menée dans les rues de la capitale par des gendarmes, tenant fermement une cartouche correspondant à l’identique à celle de l’arme ayant été dérobée par les manifestants.

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