A quelques mois des élections législatives Komi Koutché, l’opposant au régime de Patrice Talon croupit toujours dans une cellule de la maison d’arrêt de Madrid en Espagne. Ses avocats vont déposer ce mardi 08 janvier une demande de liberté provisoire. Me Chabaneix, l’un de ses conseils monte en épingle la mauvaise foi d’une autorité béninoise qui a conspiré pour que l’ex argentier national soit arrêté par Interpol. « On considère qu’on a usé d’une certaine mauvaise foi. Ils ont utilisé le mandat d’arrêt du 04 avril qui a été révoqué pour obtenir la détention de Komi Koutché puisqu’en fait on voit que Interpol a été informé du mandat d’arrêt du 04 avril, le 17 septembre 2018 alors que le mandat d’arrêt avait déjà été révoqué. Ce qui veut dire qu’une autorité du Bénin a utilisé ce mandat d’arrêt révoqué pour le communiquer frauduleusement à Interpol (afin) d’obtenir la détention de Komi Koutché à l’étranger » accuse Me Luis Chabaneix.
Trouver la main invisible
Il assure qu’une série de démarches sera entreprise avec les magistrats espagnols pour comprendre ce qui s’est passé et surtout « qui a envoyé le 17 septembre un mandat d’arrêt qui n’a plus lieu d’être ». Pour rappel la justice béninoise reproche à Komi Koutché sa gestion lorsqu’il dirigeait le fond national de la microfinance.
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