Israël poursuivant sa guerre contre les milices pro-iraniennes installées en Syrie continue ses frappes en territoire Syrien, une situation que la Syrie dit ne pas tolérer.
L’état israélien tout à sa guerre contre les milices extrémistes soutenues par l’Iran et installées en territoire syrien, ne fait pas souvent cas de la souveraineté de la Syrie et s’arroge le droit de pilonner les factions rebelles ou qu’elles soient sur le territoire. Mieux, ce dimanche Israël aurait défendu à Damas, selon la presse internationale, « toute tentative de frapper le territoire ou les forces d’Israël », depuis que les forces israéliennes auraient intercepté un missile lancé depuis la Syrie.
Une réponse syrienne osée
Alors que damas était occupée à repousser les attaques terroristes de l’Etat islamique, Israël ayant décliné l’offre de participer à la Coalition, s’occupait lui à poursuivre sa campagne en solitaire contre les factions du Hezbollah, retranché en territoire syrien. Tout y passait ; raids de reconnaissance, raids offensifs, frappes préventives ou chirurgicales, le tout en totale violation de l’espace aérien syrien. D’ailleurs, la politique israélienne à cet effet était claire, « Nous avons une politique bien établie : saper l’enracinement de l’Iran en Syrie et nuire à quiconque tente de nous nuire » aurait déclaré ce dimanche le premier ministre israélien.
Un état de chose qui n’aurait pas plu à la Syrie qui entendait bien défendre sa souveraineté. Aussi damas avec l’aide de l’allié russe se serait procuré il y a quelque mois une batterie de défense anti-aérienne destinée à intercepter tous appareils non identifiés survolant son territoire. Ce serait ainsi que ce lundi, la presse syrienne déclarait officiellement et en total mépris des mises en garde israéliennes que « Notre défense anti-aérienne a riposté à des objectifs ennemis et en a visé plusieurs » ; des frappes lancées depuis le « territoire libanais et des tirs depuis la Galilée et le lac de Tibériade ».
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