Sévérine Lawson, a raconté, ce mardi 15 janvier 2019, les pressions qu’elle a subies en tant que présidente du comité de suivi dans le cadre de la gestion du dossier ICC-SERVICES à partir de 2010.Sévérine Lawson avoue avoir subi des pressions dans le dossier ICC-SERVICES. « Ce dossier m’a fait vivre des choses. J’ai connu des moments très difficiles », a-t-elle déclaré devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du Bénin lors de la 17ème journée du procès sur ce dossier.
Selon son récit, elle a subi des pressions à trois niveaux. « Les premières pressions viennent de l’opinion publique », informe-t-elle. Depuis 2010 jusqu’à ce jour, elle continue de vivre cette pression, à l’en croire. « C’est un traumatisme » avec ces informations la traitant de présidente de comité qui a volé l’argent de ICC-SERVICES.
Le deuxième niveau de pression, c’est de la part des médias qui, regrette la présidente, étaient amenés à colporter de fausses nouvelles. « Des gens y ont cru et j’en garde encore les séquelles » regrette l’AJT.
Pression de Yayi
A tout cela, s’ajoute la pression du gouvernement. Même du président Yayi, avoue-t-elle. « Je n’étais plus l’amie de personne. Même pas le soutien du politique. C’est comme si c’est madame Lawson qui ne voulait pas payer ou engager les procédures pour payer les spoliés ». Elle rappelle que chaque fois qu’il lui arrivait de faire le point sur l’évolution du dossier, beaucoup trouvaient et clamaient qu’elle protégeait telle ou telle personne. Ce que son éducation, défend-t-elle, ne lui permettait pas. « Dieu m’aurait épargné cet épisode de ma carrière ». Toutefois, elle rend grâce à Dieu qui, selon ses témoignages, lui a donné une force morale inépuisable.
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