Trump sur la Syrie : nous parlons de sable et de morts, pas de vastes richesses

La décision américaine de quitter le sol syrien commence à créer certains questionnements. kurdes, israéliens et européens semblent d’ailleurs un peu perdus face à la stratégie adoptée.C’est à l’occasion d’un discours tenu lors d’une réunion avec son équipe gouvernementale que le président américain Donald Trump s’est livré concernant la situation actuelle en Syrie. En effet, ce dernier semble avoir tenu à justifier la décision prise de retirer les troupes engagées, exprimant sa plus grande inquiétude à l’encontre de ce que la Syrie est, et deviendra.

Trump ne souhaite pas « s’éterniser en Syrie »

Ainsi, selon ses dires, la Syrie n’est aujourd’hui que « du sable et des morts ». Une situation insoutenable pour ce dernier qui, de fait, ne souhaite pas s’y éterniser. « Nous ne parlons pas de richesses », continue-t-il ensuite, afin de donner encore un peu plus de poids à ses propos. Toutefois, ce dernier a tenu à se montrer rassurant concernant le sort réservé aux alliés qui resteront sur place, les forces Kurdes tout particulièrement qui sont présentées comme étant les grands perdants du retrait américain.

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En effet, selon ces derniers, Ankara n’hésitera pas à les attaquer une fois que les Américains seront hors du coup. La Turquie considérant les forces YPG, comme étant une fraction du PKK, un groupement qualifié de terroriste par l’exécutif turc. Résultat, dans le but de se défendre, ces derniers n’auront d’autres choix que d’abandonner le front anti-Daesh afin de se concentrer sur eux-mêmes. Conscient de la situation, Trump l’a assuré, « Les États-Unis défendront les Kurdes même après son retrait« .

L’influence de l’Iran grandit, Trump en est conscient

Israël, de son côté, se retrouve également en première ligne face à son ennemi iranien, à l’influence grandissante. Récemment, Téhéran a reçu le dirigeant du Jihad Islamique Palestinien afin de lui réitérer tout son soutien, tandis que le pays s’impose dans le même temps en Syrie. D’ailleurs, Trump ne s’y est pas trompé en confirmant que l’Iran avait les moyens de faire ce qu’il souhaitait en Syrie, bien couvert par la Russie. Toutefois, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, a récemment rencontré le premier ministre d’Israel, Benyamin Netanyahou à Brasilia, afin de lui réassurer que Washington ferait tout afin de garantir la paix au Moyen-Orient.

Les alliés américains se posent tous des questions

Une situation qui devrait être amenée à se réitérer dans les prochains jours, l’incendie causé après les annonces du retrait américain prenant visiblement, de plus en plus d’ampleur. Pour rappel, la France et la Grande-Bretagne ont récemment accusé les États-Unis de ne pas respecter leurs alliés, tandis que le secrétaire d’État à la Défense, Jim Mattis a remis sa démission à la suite de l’officialisation de cette mesure.

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