La crise politique au Venezuela serait entrain de donner lieu selon les médias internationaux a une sorte de bataille rangée Nord-sud, où le Nord avec pour chef de file les USA secondée de l’UE soutiendrait le nouveau président autoproclamé Juan Guaido, et le Sud conduit par l’ex-URSS, Cuba et alliés qui soutiendrait Maduro.
Alors que Juan Guaido, fort du soutien international de plus en plus grand, promettait selon la presse vénézuélienne, une amnistie pour quiconque souhaitait aider à ramener le Venezuela dans l’ordre constitutionnel, de même que pour Maduro ; l’homme fort au pouvoir décrétait l’arrêt des relations diplomatiques avec les USA et ordonnait à tous les diplomates vénézuéliens aux États-Unis de rentrer chez eux, prévenant par le même canal ne plus pouvoir garantir la sécurité des diplomates américains sur le Sol vénézuéliens si les USA refusaient de faire pareil en une escalade dans le bras de fer qui semblerait s’être engagé entre Nicolas Maduro et l’administration Trump.
Cuba pointé du doigt par les USA
Ce samedi, Mike Pompeo devant le Conseil de sécurité des Nations Unies aurait ouvertement accusé Cuba d’être en grande partie responsable de la dégradation de la situation politique au Venezuela, parce qu’ayant pendant longtemps légitimé la dictature et l’autoritarisme de Maduro. Il est vrai que selon la presse internationale, Cuba dans une sorte de marché politico-commercial avait d’abord appuyé le régime de Chavez et ensuite de Maduro par la fourniture d’un important contingent en ressources humaines en échange de compensations pétrolières. Ouvriers spécialisés, médecins, spécialistes du renseignement arrivaient à Caracas et des dizaines de milliers de barils de pétrole partaient pour La Havane.
D’ailleurs, Le ministère cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a déclaréce samedi , que Cuba « exprimait sa solidarité indéfectible avec le gouvernement du président constitutionnel Nicolas Maduro », tout en dénonçant « le coup d’état » américain tendant à installer « un gouvernement servile sous les ordres des États-Unis » et rejetant « catégoriquement les accusations calomnieuses lancées par le secrétaire d’Etat américain au Conseil de sécurité des Nations Unies ».
Une position qui se retrouvait dans la réponse du président cubain à l’accusation de Pompeo au Nations Unies. Miguel Diaz-Canel qualifiant les propos du secrétaire d’Etat américain de « menaces interventionnistes, pleines de calomnies et d’arrogance » qui, poursuivait-il dans son tweet samedi dans la soirée, « se briseront face à la détermination de personnes qui n’ont jamais renoncé à leur indépendance et à leur souveraineté »
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