Le président Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa invite les acteurs sociaux de son pays à un dialogue social après les récents événements qui se sont produits. Mais certains chefs de file de l’opposition émettent des réserves sur la sincérité de cet appel.
Un dialogue national avec le gouvernement. C’est ce à quoi invite le président Zimbabwéen, les partis politiques, la société civile, et les responsables religieux de ce pays. Le but de cette initiative du président Emmerson Mnangagwa est d’apaiser la fronde sociale en cours au pays de Robert Mugabe. Pour lui, la priorité de la nation zimbabwéenne doit être le développement de son économie. Il promet également de mettre tout en œuvre pour faire la lumière sur les récentes violences qui ont secoué le pays. « Des têtes tomberont s’il le faut. » martèle-t-il.
En effet, les partenaires sociaux manifestent depuis quelques temps contre la flambée des prix du carburant. Un appel à la cessation de travail lancé par la principale confédération syndicale du pays et les manifestations qui ont suivi ces mouvements de grève ont enregistré beaucoup de violences et des pertes en vies humaines. On dénombre des blessés, et un nombre non négligeable de manifestants a été également interpellé par les Forces de l’Ordre.
Des doutes sur cette main tendue…
Certains leaders des formations politiques de l’opposition ont tout de même émis des doutes sur la sincérité de la demande du successeur de Robert Mugabe. Pour eux, pendant longtemps, la main tendue de l’opposition a été banalisée. Ils dénoncent cette décision du gouvernement, qui selon eux, a été prise après que des événements malheureux se soient produits. « Dommage qu’il faille attendre qu’il y ait des morts pour que le gouvernement change d’attitude. » déplore Nelson Chamisa, un responsable du Mouvement pour le changement démocratique.
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