La décision de Washington de quitter le traité américano-russe sur l’utilisation de missiles nucléaires d’une portée de 500 à 5.500 km fait réagir. En effet, après la surprise et l’incompréhension russe et le soutien de l’OTAN, le Kremlin a décidé de taper du poing sur la table, ne souhaitant pas se laisser faire. Résultat ? Poutine envisagerait de commander de nouveaux missiles.
Trump se retire d’un traité signé en 1987
Le chef de l’État russe a effectivement demandé à ses armées de travailler sur le développement d’une nouvelle gamme de missiles en vue de proposer une réponse directe au président américain, Donald Trump. En effet, ce dernier a confirmé hier vouloir mettre fin à l’INF, un traité signé en 1987 à la fin de la Guerre Froide, traité visant à réguler l’utilisation d’armes nucléaires. La raison ? Selon ce dernier, le Kremlin l’aurait violé à diverses reprises.
Aujourd’hui, la Russie souhaite donc reprendre sa marche en avant et une nouvelle série de missiles hypersoniques, à portée intermédiaire pourrait voir le jour, chose impensable lorsque le traité était encore en vigueur. L’idée de missiles sous-marins semble également avoir traversé l’esprit des dirigeants russes. Toutefois, en vue de calmer les choses, Poutine a confirmé que les productions de tels engins seraient lancées le jour où les Américains décideront de faire de même.
Poutine promet une réponse « symétrique »
« Notre réponse sera symétrique » aurait assuré Vladimir Poutine, rappelant que la Russie avait décidé de suspendre sa participation au traité après l’annonce américaine et que ce type de travaux en recherches et développement avait été lancé après que les Américains aient eux aussi annoncé avoir fait de même. Pour rappel, les officiels américains pointent du doigt des agissements clandestins de la part de la Russie qui aurait d’ores et déjà travaillé sur de nouveaux modèles alors que le traité était toujours en place.
Trump et Pompéo, confiant sur le sujet
Interrogé à ce sujet, Donald Trump a confirmé que les États-Unis ainsi que leurs alliés allaient travailler à une réponse militaire. L’objectif ? Désavouer la Russie, au risque toutefois de relancer la course à l’armement nucléaire avec l’ennemi. Une situation à laquelle les États-Unis semblent préparer. En effet, selon Mike Pompeo, secrétaire à la Défense, le traité en l’état des choses ne servait plus à grand-chose, il était donc inimaginable de n’offrir aucune réponse.
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