La récente démission de Guillaume Soro du perchoir de l’Assemblée nationale a fait couler beaucoup d’encre et de salive au sein de la classe politique ivoirienne. Selon de nombreux analystes du paysage politique ivoirien, la démission de Soro est la résultante d’une certaine tension entre lui et le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. De par sa démission, l’ancien leader des chefs rebelles serait selon certaines langues entrain de se préparer pour la présidentielle de 2020.
Avant l’échéance de 2020, la classe politique ivoirienne connaît actuellement une profonde mutation et l’on pourrait assister à des alliances insoupçonnables. La démission de Guillaume Soro est un événement qui risque d’en appeler d’autres. il y a eu beaucoup de rumeurs autour de la démission de Soro, mais le principal intéressé à donner sa version des faits.
L’ancien Premier ministre a déclaré qu’il a démissionné pour un certain nombre de raisons. L’une d’elles est la voie qu’a empruntée Alassane Dramane Ouattara après son élection à la présidence ivoirienne. Selon lui, Ouattara ne respecterait plus certaines valeurs qui ont fait sa grandeur. Ainsi, le climat est devenu de plus en plus délétère entre les deux hommes et Guillaume Soro avouera qu’il s’était préparé à démissionner du poste de l’assemblée Nationale depuis 2 ans.
Une rupture consommée avec Ouattara
Le courant ne passait plus entre Guillaume Soro et Alassane Ouattara. Soro a indiqué le fil des événements qui ont précipité sa démission. Sa décision de ne pas rejoindre le RHDP unifié et de ne pas participer au congrès du parti du président ivoirien, a accéléré les choses. Devant son refus d’adhérer au RHDP, Alassane Ouattara aurait alors signifié à Guillaume Soro que dans ces conditions il ne pouvait plus être le président de l’Assemblée nationale et qu’il devait rendre sa démission.
Guillaume Soro dira qu’il a accepté l’injonction du président et qu’il ne restait plus qu’ils se mettent d’accord sur une date où il allait annoncer sa démission. La démission de Guillaume Soro a provoqué des réactions au sein de l’hémicycle ivoirien. De nombreux parlementaires se sont indignés des conditions dans lesquelles il a quitté ses fonctions de président de l’Assemblée nationale.
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