Surprise au sein du monde du football, le Qatar, qui jusqu’à présent affichait un palmarès vierge sur le plan international vient de remporter la Coupe d’Asie de football au détriment du Japon, récemment 8e de finaliste de la coupe du monde en Russie. Le richissime Etat pétrolier abritera la prochaine Coupe du monde en 2022. Depuis quelques années maintenant, et en prélude au tournoi mondial, le Qatar a entrepris d’ambitieuses réformes pour relever le niveau de son football.
Pour que la Coupe du monde 2022 soit une réussite pour le petit pays du golfe, les premières autorités du football qatari ont mis sur place une véritable politique de détection des talents. L’une des faiblesses du football qatari, c’est le manque d’abondance du vivier local. En effet, avec ses 2,7 millions d’habitants l’émirat n’est pas en mesure de se construire un vivier assez important pour espérer jouer les premiers rôles sur le plan footballistique.
L’Afrique, fournisseur de talents
Dans l’optique de se faire une histoire dans le domaine du football, le Qatar a décidé de naturaliser un certain nombre de joueurs afin que ces derniers puissent intégrer la sélection nationale de football. Pour la Coupe d’Asie qui a eu lieu aux Emirats Arabes Unis, la majeure partie des joueurs sélectionnés par le Qatar ont été naturalisés et ils sont d’origine africaine. L’effectif qatari était composé de 9 joueurs d’origine africaine.
Par exemple, le meilleur joueur du Qatar et meilleur buteur de la compétition, Almoez Ali est né au Soudan. Il a migré avec ses parents au Qatar à l’âge de 7 ans. Plusieurs autres joueurs qui constituent l’ossature de la sélection qatarie sont originaires du continent africain. L’histoire pourra donc retenir que des africains ont contribué à la réussite du football qatarie.
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