France : Rachida Dati accusée de terroriser la droite (et Sarkozy)

En retrait de la vie politique depuis quelques années maintenant, Rachida Dati n’en reste pas moins une figure incontournable de la droite. Ses colères légendaires et ses coups de gueule sans retenus semblent d’ailleurs y jouer un grand rôle. Récemment, par exemple, celle-ci n’a pas hésité à dire tout ce qu’elle pensait des têtes de liste des Républicains pour les prochaines Européennes.

Rachida Dati, hantise des Républicains ?

Une situation qui semble agacer de nombreux élus et membres du parti, qui l’accusent de terroriser la droite pour son propre bénéfice. Invitée sur France Inter il y a quelques jours, celle-ci s’est ainsi payée Laurent Wauquiez, le patron du mouvement, et François-Xavier Bellamy, le numéro 1 des prochaines élections. Interrogé à ce sujet, un élu LR n’a pas hésité à se montrer très critique à l’encontre de cette stratégie. 

Publicité

Selon le parlementaire, il s’agirait même d’un appel du pied. « Là elle nous dit ‘Vous avez intérêt à mettre sur la liste, sinon je vais vous en mettre plein la gueule ». Une posture que certains de ses collaborateurs ont d’ailleurs subi de plein fouets. En 2013 par exemple, elle envoyait un terrible message à Brice Hortefeux, via lequel elle l’accusait d’être « Facho » et le menaçait de déposer plainte pour « atteinte à sa vie privée et écoutes illicites ». Seconde grosse colère ? Lorsque François Fillon lui préfère Nathalie Kosciusko-Morizet afin de reprendre son siège de député de la deuxième circonscription de Paris.

Hortefeux, Fillon, victimes de Rachida Dati

Selon certaines indiscrétions, Rachida Dati aurait menacé Fillon de lui « pourrir sa campagne » des présidentielles si ce dernier venait à ne pas lui offrir sur un plateau d’argent sa circonscription. De son côté, Fillon aurait fait part de son agacement, assurant ne pas vouloir offrir son siège à une personne qui n’a fait que l’insulter. Enfin, même le grand patron de l’époque, Nicolas Sarkozy, président de la République en 2007, aurait eu peur de son ancienne garde des Sceaux et de ses colères. Comme quoi, une seule personne peut réussir à faire trembler toute une République.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité