Mohammad Javad Zarif, démissionne. Le Chef de la diplomatie iranienne, réputé parmi les plus modérés de l’élite politique, annonçait hier via les réseaux publics, un autre anticonformisme, sa démission de son portefeuille ministériel. Mohammad Javad Zarif, longtemps l’interlocuteur des nations Unies dans les négociations sur le nucléaire iranien ; serait devenu une pièce maitresse dans le dispositif diplomatique du président Rohani, qui de l’avis de la presse internationale rechigne encore à accepter cette démission.
Une démission surprise
Ce serait sur Instagram, que le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, aurait annoncé lundi sa démission ; « Je suis très reconnaissant et reconnaissant envers la nation et les responsables de cette nation courageuse ; Je m’excuse pour l’incapacité de continuer mes services et les lacunes de mon mandat de ministre des Affaires étrangères ».
Outre le canal de l’annonce peut courant pour des personnalités de son acabit et encore moins dans cette partie du monde, l’annonce du diplomate aurait de l’opinion de la presse, tous les observateurs de court. Le diplomate était en poste depuis 2014.
Un chevalier en moins pour Rouhani
C’est que Mohammad Javad Zarif, était pour la politique d’ouverture concertée de Rohani, un atout important. Un président en but à une pression croissante de la part de rivaux plus radicaux quant à ses visions économiques. C’est que bien qu’il ait reçu à sa nomination l’aval de l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême et la plus haute autorité iranienne, M. Zarif avait su garder une ligne politique moins conservatrice.
Il se faisait d’ailleurs très souvent rappelé à l’ordre devant le Parlement plus extrémiste, notamment à cause de ses commentaires publics condamnant l’Holocauste alors que la négation de l’Holocauste était, politique anti-israélienne oblige et selon les médias, la position officielle de l’Iran sur la question depuis des décennies. « Si elle est acceptée, la démission de Zarif affaiblira davantage le pragmatiste Rouhani » expliquait l’agence de presse internationale Reuters.
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