L’arrivée des colons européens dans les Amériques, aurait eu un réel impact sur le climat mondial. En effet, en l’espace d’une petite centaine d’années, pas moins de 56 millions d’indigènes sont décédés, des suites de l’arrivée de nouvelles maladies ou de massacres. Résultat, des milliers de fermes et de champs ont été abandonnées avant d’être finalement recouverts de verdure.
Une étude dénonce la colonisation européenne
Selon les chercheurs de l’University College de Londres, la hausse du nombre d’arbres et l’abondance de la végétation auront suffi à faire en sorte que la Terre se refroidisse. Selon les premiers chiffres, le niveau d’émissions carbone aurait commencé à chuter à partir de 1610, près de 100 ans après l’arrivée de Christophe Colomb, en 1492. Selon le professeur Mark Maslin, l’un des co-auteurs de cette étude, cette époque marque ainsi le premier véritable virage en matière de « dépollution ».
Une découverte significative puisque, avant aujourd’hui, les scientifiques pensaient que ce qui a longtemps été considéré comme étant une « petite époque polaire », était en fait dû à des forces naturelles. Cependant, en combinant preuves archéologiques, historiques et analysées des données carbone issues d’études en Antarctique, il s’avère que la reforestation, directement causée par l’arrivée européenne, a servi de déclencheur à ce re-doux.
Un génocide qui refroidit la Terre
« Pour la première fois, nous avons pu peser le pour et le contre de toutes les preuves. Nous en sommes venus à réaliser que cette petite version d’époque polaire était en fait dûe au génocide de millions de personnes » a confirmé Maslin au média américain CNN. Dans les faits, l’étude des calottes glaciaires de l’Antarctique, tend à prouver que cette baisse des émissions de C02 venait bien de la terre et non des océans. Résultat, un dixième de degré a été perdu au cours de cette période. En plus d’avoir « aidé » la planète à se refroidir, ce génocide des populations indignes a également permis à l’Europe de se bâtir une solide base économique. Ressources naturelles, nourriture, le « Nouveau Monde » aura servi les populations européennes à croître, se développer et à entamer la transition du monde agricole vers le monde de l’industrie.
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