La Fondation Potier de la République au Bénin trouve que le débat autour du réaménagement de la sphère politique avec le vote de nouvelles lois semble détourner les populations des vraies questions qui doivent déterminer leurs choix lors des législatives du 28 avril 2019. Dans un message à la Nation, elle évoque quelques-unes.
Les législatives 2019 constituent un carrefour pour le Bénin, selon la Fondation Potier de la République qui entend «apporter de la lumière au peuple». «Notre peuple doit, pour aborder les prochaines joutes électorales, questionner le passé ; apprécier le présent dans le seul et unique but d’entrevoir l’avenir avec des changements à opérer sur la base de la connaissance parfaite des choses» souligne-t-elle dans son message rendu public samedi 16 février 2019 lors d’une conférence de presse à Cotonou.
La fondation invite le peuple béninois à ne pas se laisser endormir par les débats seulement autour du code électoral et de la charte politique au détriment du regard qu’il doit porter sur les législatures passées et les vraies interrogations à se poser dans le cadre de ces prochaines élections. Entre autres, faut-il payer plus d’impôt ou non ; a-t-on le droit de faire grève ou non ; comment fonctionnent nos institutions ?
Un parlement en rupture avec le peuple
Dans ses éclairages, la fondation rappelle que le parlement est une institution de contrôle de l’Exécutif qui porte les aspirations du peuple et où siègent des citoyens responsables ayant des qualités morales intrinsèques et agissant dans une relative liberté et un sens du patriotisme élevé. Mais, les potiers de la République font observer que «progressivement, le parlement béninois s’est mué en une sorte de casemate, de refuge pour des citoyens pas ou très peu en odeur de sainteté».
«La perte de confiance en nos représentants est totale et la rupture avec le peuple s’est confirmée au fil des législatures à travers le vote de lois de plus en plus décriées parce que ne répondant pas aux aspirations des populations» précise la fondation dans le tableau très peu reluisant qu’elle dresse du parlement béninois.
Renouvellement substantiel des parlementaires
C’est une triste situation qu’il urge de corriger par le biais des prochaines législatives, estiment les potiers de la Républiques. Ils appellent disent-t-ils, «sans ambages à un renouvellement substantiel de la classe politique en général et des acteurs du parlement en particulier». «C’est maintenant ou jamais que nous devons opérer ce choix et redorer l’image de notre parlement en le mettant plus en phase avec les aspirations du peuple», indiquent-ils.
Cela est subordonné à la qualité du vote de chaque citoyen. A propos, la fondation recommande au peuple béninois d’éviter le vote intéressé –basé sur un don en nature ou en numéraire-, le vote religieux, le vote ethnique et le vote vengeance. Elle recommande de voter plutôt les idées et les qualités morales et intellectuelles, gage d’ «un parlement plus soumis au peuple qu’à la mouvance ou à l’opposition». Elle a lancé une campagne nationale de sensibilisation de 45 jours dans ce sens.
C’est bien beau d’appeler a un renouvellement de la classe politique et nous n; avons aucun respect pour les deputes actuels.
Mais encore faut il que les lois électorales et le code électoral ne rendent impossible un renouvellement sur la base des idées et de la protection de la démocratie et du progrès social !
Quand le clan Talon cree avec l’aide de juristes sans conscience et de deputes godillots, un cadre legal qi assure qu’ils vont en fait designer les deputes a l’assemblée, qu’espère t-on d’un renouvellement ?
Si remplacer Amoussou Bruno par Homeky est un renouvellement, ce n;’est pas un progrès.
La jeunesse et la nouveauté ne sont pas des vertus comme nous le prouve a foison ce gouvernement d’incompetents arrogants et assassins de la démocratie !