Le président nigérian avait, à son accession au pouvoir en 2015, fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Une corruption qui comme une plaie avait jeté le discrédit et sérieusement entamé la confiance de la population en son administration publique. Cependant malgré toute la bonne volonté dont il disait faire montre, le président Buhari n’a pu comme promis prendre le dessus sur ce cancer économique.
« Nous luttons contre la corruption mais cela n’est point aisé »
A la veille des élections présidentielles du 16 février prochain, ; Buhari candidat à sa propre réélection, reconnaît ses insuffisances. Ce mardi alors qu’il était en campagne, dans le sud-ouest du pays à Ekiti, avec des membres de son gouvernement, dont le vice-président Osinbajo, qui a récemment échappé à un accident d’hélicoptère ; le président Buhari, a reconnu qu’il avait des difficultés à lutter contre la corruption,
« Nous luttons contre la corruption mais cela n’est point aisé » témoignait-il avant de préciser néanmoins ; « nous avons demandé aux agences de sécurité de garder un œil sur les personnes sur notre liste de surveillance et de s’assurer que rien ne sera négligé pour garantir que ceux qui ont une affaire en cours ne puisse échapper à la justice ».
La corruption au Nigeria
Selon un rapport de Transparency International, les indicateurs de gouvernance dans le monde de la Banque mondiale, l’indice de perception de la corruption de Transparency International et le Global CorruptionBaromet placeraient le Nigéria parmi les principales évaluations internationales de la corruption.
Et malgré l’engagement du gouvernement nigérian à lutter contre la corruption, les institutions indiquées dans cette lutte peinent encore à tenir cette promesse, car les affaires de corruption et de blanchiment de capitaux demeurent encore impunies au Nigéria. La plupart des affaires de corruption souvent très médiatisées restant souvent juste des battages médiatiques.
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