Donald Trump n’est pas forcément très content, mais accepte la décision. En effet, alors que le président américain espérait voir le financement de son mur à la frontière américano-mexicaine être inscrit dans le budget 2019, ce dernier a dû se résoudre à accepter l’accord trouvé en vue d’éviter un second shutdown.
Trump, mécontent de l’accord trouvé
Pour rappel, au mois de janvier, l’administration américaine a été fermée faute d’accord entre les démocrates et les républicains, 35 jours durant. Un terrain d’entente a finalement été trouvé, de manière temporaire toutefois. Aujourd’hui, un nouvel accord visant à empêcher l’administration américaine de refermer ses portes aurait été trouvé entre les partis, un accord qui ne fait pas franchement plaisir à Trump qui a confirmé être « mécontent » de la situation.
Cet accord n’alloue qu’un quart du budget souhaité pour le mur. Dans les faits, 1,3 milliard de dollars ont été alloués au président afin de construire 90km de nouvelles barrières à la frontière. Mieux que rien pour le président américain, qui a toutefois laissé entendre qu’il trouverait un autre moyen de financer son mur, afin de lutter contre l’immigration clandestine. Les négociations elles, devraient continuer jusque vendredi, date jusqu’à laquelle le premier accord a été trouvé, mais les bases semblent d’ores et déjà établies et rien ne devrait changer d’ici là. D’ailleurs, Trump l’a lui-même assuré, « je ne pense pas que nous allons avoir un shutdown ».
Une pression maximale afin d’éviter un second shutdown
Un véritable soulagement pour les quelques 800.000 fonctionnaires impactés le mois dernier, mais un chiffre très loin des attentes du chef de l’État qui espérait environ 6 milliards de dollars. « Quand on additionne ce que je pourrai ajouter, cela va marcher, nous allons construire un beau mur, grand et solide » estime-t-il, toutefois affaibli par ce désaveu qui pourrait d’ailleurs lui coûter cher pour 2020, lui qui a répété à maintes reprises vouloir se montrer inflexible. D’ailleurs, certains élus fustigent cette entente. « Cet accord n’est pas une tentative sérieuse de sécuriser notre frontière », a ainsi assuré Mark Meadows, élu du Tea Party.
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