Zimbabwe : Mnangagwa face à la dure réalité du pouvoir après la chute de Mugabe

L’élection d’Emmerson Mnangagwa à la présidence du Zimbabwe est une pilule dure à avaler pour l’opposition de ce pays de l’Afrique australe. Le Mouvement pour le Changement Démocratique, principal parti d’opposition, refuse toujours d’accepter ce résultat et continue de dénoncer un hold-up électoral. Pour apaiser les tensions, le président zimbabwéen appelle l’opposition à un dialogue.

Un dialogue national inclusif où sont invités tous les partis de l’opposition. Malheureusement, tous ne répondront pas présents à l’invitation du Président Mnangagwa.

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Le MDC boycotte le Dialogue National…

La principale force de l’opposition, le MDC de Nelson Chamisa a brillé par son absence à cette rencontre où n’étaient présents que quelques petits partis peu représentatifs de l’opposition Zimbabwéenne. Le principal parti d’opposition ne reconnaît toujours pas la victoire du président Mnangagwa et ne saurait légitimer cette victoire par sa présence à ce dialogue.

Son porte-parole Nkululeko Simba crie à la manipulation de cette rencontre par le pouvoir : « Mnangagwa est simplement venu dire ce qu’il avait à dire, et se faire prendre en photo avec les participants. C’était fait pour la communauté internationale, pour dire : « vous voyez je suis prêt à discuter avec l’opposition. » Mais il ne l’est pas réellement », dénonce-t-il.


… et exige une médiation indépendante.

Par ailleurs, le MDC et son leader Nelson Chamisa conditionnent tout Dialogue National à l’intervention d’un médiateur indépendant, en l’occurrence la SADC, la Communauté de Développement de Afrique australe. Preuve que la confiance entre les deux partis s’est totalement érodée. Les jours à venir nous édifieront sur la position du gouvernement quant à une probable médiation.

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