Brigitte Bardot sur la Réunion : Marine Le Pen dénonce (à son tour) ses insultes

L’icône du cinéma français avait eu il ya quelques semaines des propos très controversés sur la ‘’sauvagerie’’  de peuplades de La Réunion. Ce discours sectaire et hautement raciste de Brigitte Bardot, avait poussé des voix dans l’opinion publique française à la rapprocher de la propagande nationaliste du Rassemblement National. Pour Marine Le Pen, présidente du RN, l’amalgame est mal à propos.

Le Pen « condamne de la manière la plus claire »

Ce jeudi, en visite à La Réunion, Marine Le Pen réagissait, enfin, sur l’indignation générale suscitée par les propos de Bardot. « Honnêtement j’ai trouvé ces propos inadmissibles. Je les condamne de la manière la plus claire » avait-elle déclaré pendant son allocution .

La fondatrice de L’Association Bardot, en son courrier du 18 mars au Préfet de région, lui avait enjoint de bien vouloir mettre fin à la barbarie se déroulant sur un territoire sous sa juridiction. Selon Bardot, grand défenseur de la cause animale, les gens de La Réunion en des actes d’une ‘’ extrême atrocité’’ sacrifiait à profusion des volailles et petits gibiers pour leurs fêtes religieuses ; de quoi ajoutait-elle avoir honte que la France avait encore des régions peuplées d’ « autochtones qui ont gardé leurs gènes de sauvages ».

Des propos « inadmissibles »

Des propos en eux-mêmes fort insultants qui, s’ils étaient mis dans le contexte social de l’île peuplé à grande majorité de populations afro-descendantes et indiennes, prenaient une forte connotation raciste. Pour le Rassemblement National, parti d’extrême droite, et pour sa présidente Marine Le Pen, ces propos étaient, contre tout attente, « insultants ».

Pourtant ce discours de Bardot se rapprocherait bien de la ligne politique du Parti qui prône le ‘’Français d’abord’’ ou encore ‘’La France aux Français’’. Mais le RN est en campagne pour les  ‘’élections européennes’’ et toutes les voix comptent.  Et si la présidente du FN, trouve les propos de l’actrice « inadmissibles », elle plaidait néanmoins pour que l’anathème ne soit pas jeté sur les activités de la Fondation Bardot, et que lui soit juste retiré son statut d’utilité publique.