Chine : les représailles se poursuivent contre l’ancien patron d’Interpol

Au terme d’une enquête, la Commission centrale d’inspection disciplinaire du Parti communiste chinois a exclu Meng Hongwei de la formation politique ainsi que de toute fonction publique. Il est reproché à l’ancien patron chinois d’Interpol, de «graves violations» de la discipline du Parti communiste chinois (PCC). «Meng Hongwei n’a pas respecté les principes du Parti (…), il n’a pas divulgué des informations personnelles comme il aurait dû le faire et s’est refusé à mettre en oeuvre les décisions du comité central du Parti» a précisé la commission.

La demande de son épouse…

Les conclusions de la Commission centrale d’inspection disciplinaire du Parti communiste chinois viennent rejoindre les affirmations du ministre de la Sécurité publique en octobre dernier. Il déclarait en octobre 2018 que le mis en cause «a accepté des pots-de-vin et est soupçonné d’avoir violé la loi». Ces allégations sont intervenues quelques semaines seulement après la disparition de Meng Hongwei.

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Toujours dans le même mois d’octobre, par une correspondance datée du 7 octobre 2018, il a démissionné de la tête de l’organisation policière. Mais ses proches ne semblent pas être convaincus de ce qui se passe et demandent à avoir plus de renseignements sur le lieu et les conditions de détention de M. Meng qui avait été nommé fin 2016 à la tête d’Interpol. L’épouse du mis en cause avait par un courrier sollicité le concours du président français pour avoir gain de cause. Elle a également saisi la justice française pour tentative d’enlèvement dont elle aurait été victime. «Je demande que M. Meng puisse recevoir la visite de ses avocats et que ceux-ci puissent l’assister» demande Grace Meng.

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