L’avènement de l‘Etat Islamique il y a quelques années à jeter un vent de terreur sur tout le Proche et Moyen Orient. Avec Daesh, on assistait à la naissance d’un nouveau type de terrorisme, plus radical, plus destructeur, plus nuisible. L’EI a mis en lumière des pratiques d’un autre temps, avec des exécutions ignobles comme la décapitation et d’autres formes de pratiques tout aussi abjectes.
Alors que la nébuleuse terroriste avait réussi à s’implanter en Syrie et à occuper une vaste partie du territoire, Daesh a perdu petit à petit ses positions et à reculer jusque dans son dernier bastion à Baghouz. La coalition qui a été mise en place pour vaincre le groupe terroriste a réussi à prendre la position de Baghouz.
Des querelles internes fatales
Le mérite de cette victoire revient aux troupes arabo-kurde et à la coalition internationale, qui par diverses actions conjointes, ont réussi à neutraliser Daesh. Cependant, un autre facteur a contribué à grandement affaiblir l’Etat Islamique. En effet, depuis quelques années, le mouvement terroriste était secoué par des querelles intestines qui l’ont profondément déstructuré et ont considérablement réduit sa puissance de frappe. Il y avait des clans au sein de Daesh et une rude bataille idéologique s’était mise en place, contribuant à la naissance de frictions. Ces frictions ont fait imploser l’EI de l’intérieur. Même si Daesh a perdu sa dernière portion de territoire en Syrie, il ne faut pas crier victoire trop vite, car la nébuleuse terroriste peut à tout moment renaître de ses cendres.
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