L’intersyndicale de l’enseignement supérieur au Bénin est montée au créneau le mercredi 13 mars 2019, pour réaffirmer son opposition à la nomination des responsables des Unités de formation et de recherche (UFR) des universités nationales du Bénin et à l’approche choisie par le gouvernement pour opérer des réformes dans le secteur. L’intersyndicale s’est vu obligée de s’adresser à l’opinion publique, parce que étant face au blocage du dialogue au niveau du ministère de l’enseignement supérieur, à en croire le professeur Esaïe Gandonou.
«Nous sommes en crise, et c’est le refus de dialogue total» affirme-t-il. A ses dires, depuis le 31 janvier, l’intersyndicale a souhaité rencontrer les autorités de tutelle sans suite favorable alors que les discussions entamées il y a 5 mois n’ont donné aucun résultat.
Le nœud de la crise
Pour lui, «le moment est très grave ; le fonctionnement des entités va être bloqué» dans les universités du Bénin. «C’est à cause des réformes», indique professeur Chrysal Kènoukon. Au fond, ce n’est pas les réformes mais la procédure qui, selon lui, ne respecte pas les fondamentaux d’une réforme.
«Nous ne sommes pas contre la réforme mais la procédure biaisée» confie-t-il. «A procédure biaisée, résultat doublement biaisé» ajoute-il. En d’autres termes, dira professeur Esaïe Gandonou, «le gouvernement a décidé d’engager des transformations dans notre espace sans nous, sans les universitaires».
Des exigences
Dans ses propos, le professeur Chrysal Kènoukon a insisté sur le fait qu’une réforme a deux dimensions. Une qui est stratégique et l’autre technique. Le respect de chacune de ces dimensions est sanctionné par un document de chaque côté. Cela permet de faire une réforme juste et d’éviter les tâtonnements. Aux dires des responsables de l’intersyndicale, il n’y a rien de tout cela dans le cas des réformes engagées par le gouvernement dans le secteur de l’enseignement supérieur au Bénin.
Ils exigent ces documents. «Nous voulons le document où est consignée l’étude diagnostique constatant l’état des lieux actuel, les forces, les faiblesses et l’opportunité de chaque choix». Pour eux, c’est le minimum pour une réforme. De même, ils exigent que le décret sur le Conseil national de l’éducation (CNE) soit revu. Il se révélera inapplicable bientôt, jugent-il. «C’est une inadéquation» apprécie le professeur Augustin Aïnanon.
Menace de grève
En résumé, le Sg Esaïe Gandonou affirme : «Ce que nous vivons actuellement ne répond à aucune norme internationale». Il annonce que l’intersyndicale mettra tout en œuvre pour faire échouer cette façon du gouvernement d’opérer des réformes avec des conséquences graves telle que la nomination en lieu et place d’un système démocratique basé sur les élections.
A ses dires, il y a des mesures qui sont en train d’être peaufinées pour y arriver. Il annonce que les universitaires iront en grève. Aussi, l’intersyndicale va-t-elle exécuter le chronogramme de l’organisation des élections dans toutes les Unités de formation et de recherche.
Dégagez talon de la marina , devient impérieux et relève du principe de précaution , car le laisser finir son mandat serait un grand désastre sur tous les points pour le bénin
krystal, AINAMON,GANDONOU, SVP vous serez radié et mis au chomage, attention…Et vos petites familles respectives??? Il faut laisser simplement TALON quand il va descendre un jour on peut revoir les choses.
Oui c’est le Moment de donner le coup de grâce à Talon et ses sbires. Toutes ses machinations et ruses Envers le peuple sont mis à nu. Le secret est au déhors.
C’est le moment de frapper fort, car l’animal est atteint, il ne reste que le coup de massue.