France : Jean-Yves Le Drian s’exprime sur l’usurpation de son identité

Jean-Yves Le Drian, copié ? En effet, trois personnes ont récemment été arrêtées par les forces de l’ordre israéliennes après qu’elles se soient faites passer pour le ministre de l’Intérieur. Ces derniers ont réussi à usurper son identité et berner plusieurs Français, au point d’avoir réussi à voler pour plusieurs millions d’euros. Une situation sur laquelle a accepté de revenir le chef de la diplomatie française.

Actuellement à New York, ce dernier a préféré rire de la situation, assurant que personne ne pouvait se faire passer pour lui. Il assurera ensuite que les sanctions encourues par les trois suspects étaient tout à fait légitimes, « si on essaye de se faire passer pour moi, on va en prison, c’est ce qui arrive« . Il faut dire que les usurpateurs auront mis les moyens afin de parvenir à leurs fins. Téléphone, mail, Skype, même un faux bureau du ministre de l’Intérieur a été monté afin de faire plus vrai que nature.

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Le Drian ironise sur la situation

D’ailleurs, Le Drian l’avoue de lui-même, ces derniers ont été « très forts« . Malheureusement, leur petite entreprise aura coûté très cher. Des dizaines de personnes ont été victimes de ce fake et ont été volées pour plusieurs millions d’euros. « Ils imitaient bien ma voix, mais bon, on ne peut pas me ressembler« , a-t-il ajouté. Une escroquerie dont Le Drian a d’ailleurs été victime en 2015, lorsqu’il était ministre de la Défense. En effet, les usurpateurs ont déjà utilisé son nom afin de mettre en place cette escroquerie du « faux ordre de virement » ou « fraude au président« , qui consiste à se faire passer pour le gérant d’une société ou un politique, afin de demander le transfert d’une somme d’argent.

Trois franco-israéliens, arrêtés

Les trois suspects, arrêtés à côté de Tel Aviv seraient tous des franco-israéliens, âgés de 37 à 47 ans. Ils auraient ciblé des personnes fortunées en prétextant que l’argent envoyé servirait notamment à financer la libération d’otages français, et ce, en toute discrétion, la ligne de conduite adoptée par Paris étant celle de ne payer aucune demande. Les malfrats étaient tellement convaincants, qu’une victime a été flouée de 8 millions d’euros. L’argent partait sur des comptes en Europe avant de transiter par Asie et de s’évanouir dans les méandres de la finance mondiale.

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