Suite à la crise post-électorale de 2011 en Côte d’Ivoire, les dignitaires du régime de Laurent Gbagbo ont pris le chemin de l’exil. Ils étaient nombreux à rallier le Ghana pour échapper à d’éventuelles représailles. Après 2011, le Front Populaire Ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, a été plongé dans une profonde léthargie car de nombreux cadres avaient pris la poudre d’escampette.
Parmi les personnalités du FPI qui avaient quitté la Côte d’Ivoire, il y avait Damana Adja Pickass, vice-président du Front populaire ivoirien en charge de la politique de la jeunesse. En exil au Ghana depuis 2011, le sieur Pickass a été interpellé par les services d’Interpol.
Une interpellation qui suscite des interrogations
D’après Léo Ahilé, l’un des proches de Damana Adja Pickass, l’arrestation de ce dernier fait suite aux mandats d’arrêts lancés par l’Etat ivoirien à son encontre. Ahilé a indiqué que Damana Adja Pickass s’est expliqué en vain sur la non validité des mandats d’arrêts émis contre lui.
Monsieur Pickass est l’une des personnalités qui a bénéficié de l’amnistie accordée par le président Alassane Dramane Ouattara, il a notifié aux autorités policières ghanéennes, que l’ordonnance d’amnistie a annulé les mandats d’arrêts. Léo Ahilé a ensuite ajouter que les autorités policières du Ghana sont rentrés en contact avec Abidjan pour avoir de plus amples informations.
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