Après la déclaration du BMP sur l’échec du consensus au Bénin, l’He Gibigaye réagit

Le Bénin ne trouvera peut-être pas une solution parlementaire à l’impasse électorale qu’il traverse en ce moment. Les députés de la majorité parlementaire ont accusé l’opposition d’avoir rompu le consensus hier vendredi 29 mars. Constatant donc cet échec des négociations, ils invitent le peuple à se rendre aux urnes le 28 avril prochain. Du côté de l’opposition, on rejette en bloc les déclarations du BMP . Pour Mohamed Gibigaye, un député de la minorité parlementaire, le président de l’Assemblée nationale a effectivement transmis de nouvelles propositions de lois dérogatoires au BMP et à l’opposition. Mais il était retenu « que les présidents des groupes parlementaires entretiennent les leurs sur le contenu des propositions ». De plus, tout le monde est tombé d’accord sur le fait que Me Adrien Houngbédji et les présidents des groupes parlementaires devaient se revoir « pour faire la synthèse et signer les trois propositions de lois qui seront ainsi comme la proposition de loi consensuelle entre la mouvance et l’opposition. Nous en étions là à attendre pour nous informer de ce que les nôtres ont pu avoir éventuellement comme observations sur les trois propositions de lois avant donc de rejoindre le président de l’Assemblée nationale qui va inviter également les autres pour que nous puissions signer si tout le monde est d’accord » a expliqué l’He Gibigaye sur la radio nationale.

L’opposition parlementaire voulait le consensus

Il n’a pas caché sa surprise de constater que les représentants de la mouvance ont fait une déclaration à la tribune pour signifier l’indisponibilité de l’opposition à poursuivre les négociations. Pour ce parlementaire, il est clair que c’est « la mouvance qui a rompu la recherche du consensus ». L’opposition parlementaire est toujours restée disponible à « rechercher le consensus afin que la démocratie soit respectée au Bénin par rapport aux élections législatives de 2019 » martèle-t-il. Avec les  derniers développements de l’actualité , la solution à la crise électorale semble ne plus être au parlement.

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5 réponses

  1. Avatar de Fido
    Fido

    Ils parlent de démocratie. Dans quelle démocratie le parlement vote une loi par une majorité et après la minorité menace de mettre le pays à feu et à sang si cette loi est appliquée..? Dans quelle démocratie des gens qui veulent diriger ce pays refusent de se conformer aux lois..? Ils auraient simplement voulu que ce pays soit toujours dans le désordre comme auparavant..! Je remercie les députés de BMP pour avoir fait ce qu’il fallait. RDV le 28 avril pour les élections..!

    1. Avatar de gombo
      gombo

      Partout où une loi est inapplicable et aboutit à une perversion du régime politique prescrit par la constitution..,
      Si nous ne somme plus en en démocratie pluraliste, aucune loi ne nous lie désormais, plus d’etat de droit, plus d’autorite légitime car les bases de notre vouloir vivre ensemble n’existent plus!!!

    2. Avatar de GbetoMagnon
      GbetoMagnon

      « Dans quelle démocratie des gens qui veulent diriger ce pays refusent de se conformer aux lois..? » Dès que l’application de ces Lois, mettent, de facto, fin à ladite Démocratie.

      Il ne reste plus comme solution, qu’un décret présidentiel qui abroge les Lois empêchant la participation des partis existant aux élections ou qu’il prononce une dissolution de l’Assemblée prenant effet à la date des élections.
      Le motif est tout trouvé : la prescription des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui stipule qu’aucune loi électorale ne doit intervenir dans les 6 mois précédant le scrutin auquel elle s’applique.

      1. Avatar de GbetoMagnon
        GbetoMagnon

        « dès que ces Lois METTENT de facto » ou « dès que l’application de ces Lois MET… »

  2. Avatar de sonagnon
    sonagnon

    Si Patrice TALON ne rappelle pas ses députés à l’ordre, donc c’est lui qui en sourdine organise tout ce qui se passe.

    Est ce que KEREKOU à la place de Patrice TALON le pays pouvait se retrouver dans la situation actuelle????

    On peut tout reprocher à Mathieu KEREKOU, c’est un homme loyal. Par contre, à chaque occasion, Patrice TALON confirme toutes les craintes qu’on éprouve quand il s’agit de lui.

    Mais, ne baissez pas les bras, luttez les gars, on ne peut pas laisser l’élection se dérouler sans l’opposition. Même s’ils faut leur accorder la révision de l’article 80 cédez les gars.
    Acceptez les compromis, car il faut aller aux élections, c’est le plus important.

    Ne laissez jamais, TALON organiser des élections pour son seul camp!!!

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