En Israël, auront lieu le 9 avril prochain, de nouvelles élections législatives. L’occasion pour le challenger Benny Gantz, de s’affirmer et de se présenter comme étant la principale opposition au gouvernement Netanyahou. Ex-chef de l’état-major, ce dernier s’est d’ailleurs montré très offensif à l’encontre des ennemis israéliens, en particulier l’Iran.
S’adressant à Washington, face aux membres du puissant lobby pro-israélien AIPAC, Gantz a tout d’abord tenu à saluer la décision du Premier ministre Netanyahou, d’écourter sa visite aux États-Unis afin de se rendre au chevet de son pays, meurtri. En effet, Tel-Aviv a été visé par une série de tirs de roquettes venant de Gaza. Israël n’arrive visiblement pas à se défaire de ces tensions qui durent depuis plusieurs années déjà.
Netanyahou, taclé par son opposant
À la tête d’une coalition pouvant mettre en déroute le clan Netanyahou, Gantz a développé sur cette position, assurant qu’il était ouvert à une paix durable entre Israël et la Palestine. Toutefois, il rappelle qu’Israël restera maître de sa sécurité. Il taclera ensuite le Premier ministre au pouvoir, actuellement en plein démêlé judiciaire. « La force et la puissance doivent s’accompagner d’une moralité très élevée », a-t-il ainsi plaidé, ajoutant qu’il souhaitait qu’Israël s’unisse afin de mettre fin à la corruption ambiante dans le pays.
Gantz, l’Iran dans le viseur
S’il a ainsi soutenu Netanyahou dans sa décision de revenir, ce dernier l’a également taclé au sujet d’autres points de sécurité, notamment en ce qui concerne la question iranienne. Accusant le Premier ministre de diviser les Israéliens, Benny Gantz a continué en assurant qu’avec lui au pouvoir, jamais l’Iran n’aura l’occasion de s’implanter en Syrie, jamais l’Iran n’aura l’occasion de développer des armes nucléaires. Il ajoutera être prêt à utiliser la force en cas de besoin et permettre à la région de retrouver calme et stabilité.
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