L’Église catholique romaine en proie à une crise sans précédent tente depuis quelques années de ne pas crouler sous la déferlante de dénonciations et d’accusations de déviances sexuels de ses prêtres. L’Église canadienne elle aurait choisi de ne pas donner dans une ‘’solidarité sacerdotale’’ douteuse en tentant d’étouffer par son influence les crimes de son clergé. A Montréal Brian Boucher est condamné.
« Je jure de dire toute la vérité et rien que la vérité »
Brian Boucher est canadien et Prêtre. Ordonné en 1996 il aurait exercé dans plusieurs villes avant de finir à L’Église Notre-Dame de l’Annonciation, à Mont-Royal, à Montréal. Il est arrêté en mars 2017 pour plusieurs chefs d’agression sexuelle, d’attouchements et de pratiques peu recommandable à l’encontre d’adolescents. Des enfants de la communauté dont il avait la charge.
A son procès, le prêtre avait juré sur l’honneur ne pas se reconnaître dans les accusations faites à son encontre et avait nié tout de go n’avoir eu aucun contact de ce types avec ses enfants de Chœur. Une année plus tard et conscient que son archidiocèse qui avait franchement collaboré avec la police, ne le soutiendrait pas ; le Père Boucher plaidait coupable pour des accusations liées au sexe entre 1995 et 1999.
8 ans de prison pour Brian Boucher
Ce lundi un tribunal de Montréal, condamnait le prêtre à plusieurs années de réclusion, huit pour pédophilie sur deux enfants, ceux là même qui eurent le courage de se porter partie civile. Pour la juge Patricia Compagnone, « Ici, l’accusé est le seul responsable de ces crimes – ni l’église, ni les parents des victimes, ni leurs tuteurs, et certainement pas les victimes », avait-elle déclaré avant de saleur le courage de la partie civile ; « les victimes doivent être honorées et respectées pour avoir dénoncé le comportement de l’accusé, quel que soit le moment où elles ont choisi de le faire ».
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