Le 8 mars au Sénégal entre « fête » et « droits »

La journée mondiale des droits de la femme célébrée le 8 mars est devenue une journée de fête chez beaucoup de sénégalaises laissant peu de place aux revendications des droits des femmes. Les sénégalaises actives notamment ont de plus en plus tendance à se retrouver pour des célébrations, les panels sur les droits des femmes attirant moins.

Une fête en partie commerciale

Le 8 mars est surtout marqué par des hommages à la femme au Sénégal. C’est l’occasion de magnifier son rôle social dans son statut de mère, d’épouse etc. Les revendications sur les droits des femmes sont relégués au second plan et peu se rappelleront du thème annuel retenu pour cette journée mondiale. C’est l’occasion pour les commerces de donner réduction et avantages pour relever leurs chiffres d’affaires.

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Un « 7mars » pour marqué les esprits

Pour attirer l’attention sur la portée réelle de cette journée, certains sociologues proposent de décréter une journée nationale des droits des femmes pour le 7 mars marquée par le drame de nder, « talatay nder ». Cette date correspond à la résistance de ces femmes de Nder face aux dangers de l’esclavagisme maure du 19 ème siècle.

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