Le Pape François critique violemment le féminisme

L’Eglise catholique traverse actuellement une zone de turbulence qui ne dit pas son nom. Les scandales se multiplient et l’image de l’institution catholique est de plus en plus ternie. A la suite de nombreuses accusations de pédophilie dans son institution, le Pape François avait convoqué un sommet extraordinaire au Vatican, afin de discuter sur la question de la pédophilie au sein de l’Eglise et comment mieux protéger les victimes.

Les plus hautes autorités de l’Eglise catholique étaient présentes à ladite rencontre. Les participants ont exprimé leur honte face à ces agissements ignobles qui se déroule au sein de l’Eglise. Il est même ressorti pendant le sommet, que l’Eglise catholique a mis sous silence des preuves qui montraient clairement la responsabilité de certaines personnalités ecclésiastiques dans les faits d’agressions sexuelles sur mineur. A peine que le sommet du Vatican ait pris fin il y a quelques jours, un autre scandale a ébranlé le saint Saint siège.

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« Tout féminisme finit par être un machisme avec une jupe »

En effet, le numéro 3 du Vatican, le Cardinal George Pell a été reconnu coupable pour pédophilie et il semble que d’autres scandales risquent encore d’éclater. Suite à l’intervention de la théologienne Linda Ghisoni, première femme et laïque à s’être exprimée sur les abus sexuels dans le cadre de la rencontre sur la pédophilie dans l’Église, le souverain pontife a eu des propos qui peuvent prêter à confusion. Le pape argentin s’exprimera ainsi: « Inviter une femme à parler, ce n’est pas entrer dans le mode d’un féminisme ecclésiastique, car au final, tout féminisme finit par être un machisme avec une jupe. » Le Pape François a ensuite mis en lumière le rôle de la femme dans le processus de restauration de l’image de l’Eglise catholique.  » Inviter une femme à parler des blessures de l’Église, c’est inviter l’Église à parler d’elle-même, des blessures qu’elle a subies. »

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