Jared Kushner et Ivanka Trump, critiqués. En effet, Abbe Lowell, l’avocat du couple, a confirmé que les deux ont utilisé des comptes privés afin de mener à bien des missions gouvernementales. Une annonce effectuée directement, lors d’une rencontre organisée avec Elijah Cummings, le président du Comité de surveillance du gouvernement, officiant au sein de la Chambre des représentants.
Une pratique que Donald Trump reprochait d’ailleurs à Hillary Clinton, à l’occasion de l‘élection de 2016. À l’époque, celui qui n’était encore que candidat, accusait sa principale rivale de travailler dans « l’ombre » utilisant ses messageries personnelles afin de ne garder aucune trace de ses conversations. Aujourd’hui, c’est donc au sein de son propre camp que de telles pratiques ont été avérées. En effet, malgré le Presidential Records Act, l’équipe proche du président n’a pas enregistré les données et autres informations concernant leurs discussions, sur les serveurs de l’administration. Comme Hillary Clinton d’ailleurs, Ivanka Trump a effacé certains des courriels.
La garde rapprochée de Trump, directement accusée
Toutefois, selon la loi en vigueur, un membre du gouvernement à 20 jours pour faire apparaître sur les serveurs présidentiels, un message envoyé depuis un compte personnel, vers le compte officiel. Mais ce n’est pas tout. En effet, Jared Kushner, le genre du président américain, est accusé d’avoir utilisé son compte WhatsApp afin d’échanger avec des représentants étrangers. Parmi ses interlocuteurs se trouverait d’ailleurs Mohammed Ben Salmane, le prince héritier saoudien. Toutefois, Lowell a assuré que ce dernier avait fourni des captures d’écrans de ses conversations au serveur officiel.
Des révélations qui interviennent à la suite d’une enquête ouverte par des élus, en 2017. Passée sous le sceau démocrate, la Chambre des représentants a, depuis, intensifié ses recherches. Toutefois, l’administration n’a jamais souhaité collaborer. Aujourd’hui, le gouvernement a jusqu’au 4 avril seulement afin de fournir toute une liste de documents concernant cette affaire. Passé ce délai, les élus se réservent le droit de demander une perquisition. KT McFarland ainsi que Michael Flynn et Steve Bannon sont également concernés par ces soupçons d’utilisation de messagerie personnelle.
Hillary Clinton, amusée
De son côté, le président Trump aurait vu rouge après avoir appris que ses proches collaborateurs utilisaient des messageries publiques Toutefois, ce dernier n’aurait pas manqué de rappeler qu’Hillary Clinton avait fait de même. Une situation qui a provoqué la colère de la nouvelle coqueluche démocrate, Alexandria Ocasio-Cortez qui, via Twitter, s’est émue de la différence de traitement sur ce point alors que les deux affaires sont sensiblement les mêmes. Amusée, Hillary Clinton n’a pas tardé à réagir, lui répondant « Vous m’en direz tant« .
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