Les algériens ne décolèrent pas et maintiennent la pression sur leurs dirigeants. Après 7 semaines de mobilisation sanctionnées par la démission du président Bouteflika, les algériens contestent déjà son remplaçant constitutionnel Abdelkader Bensalah. Ce dernier était le président du Sénat, et en vertu de la constitution, il a été désigné au cours de la session parlementaire de ce mardi pour remplacer le président déchu pour un intérim de 90 jours.
Bensalah jugé trop proche de Bouteflika
Au terme de son intérim, Abdelkader Bensalah devra organiser des élections présidentielles sans pouvoir être candidat. Mais la rue algérienne ne veut pas de cette désignation pourtant légale pour diverses raisons. Le président par intérim désigné ce mardi, Abdelkader Bensalah, est critiqué par ses détracteurs pour sa grande fidélité sans faille au président déchu Abdelaziz Bouteflika. Considéré comme un homme du sérail, il ne paraît pas refléter le changement voulu par le peuple en poussant Bouteflika dehors.
Il est donc victime de sa grande loyauté au président Bouteflika et les étudiants réclament déjà sa démission, parlant de « gouvernement de la honte ». De son côté, l’armée suit la situation de près, attendant le rassemblement du vendredi pour juger de la nécessité d’actionner un plan B pour sortir de l’impasse. L’Algérie est plus que jamais dans la tourmente.
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