Attaque de Tripoli en Libye : les occidentaux mettent la pression sur le maréchal Haftar

Environ 9 ans après la chute du régime du colonel Mouammar Kadhafi, la Libye continue d’être le théâtre d’affrontements entre les forces militaires du pays. La dernière attaque faite par les troupes du maréchal Haftar dans la capitale le vendredi dernier a fait réagir les pays occidentaux qui craignent de nouvelles vagues de violences dans ce pays qui est resté politiquement instable depuis 2011. Les mises en gardes des sept pays les plus industrialisés, réunis en France à l’occasion du G7 sont allées vers l’Armée nationale libyenne.

Deux forces dirigent la Lybie

Pour les Etats-Unis, le Canada, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon, la solution à la crise dans ce pays ne se trouvera pas avec les armes. Aussi ont-ils invité les acteurs politiques et plus précisément le maréchal Haftar à stopper «immédiatement» tous «les mouvements militaires vers Tripoli, qui entravent les perspectives du processus politique mené par les Nations unies ».

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Ils ont convoqué en urgence une réunion du Conseil de Sécurité pour réaffirmer à celui qui ne reconnaît pas l’autorité du gouvernement d’union nationale (GNA) leur volonté de voir cesser les affrontements. Rappelons que depuis 2011, la politique libyenne est gérée par deux clans. Il s’agit du gouvernement d’union nationale (GNA) dans l’Ouest qui a la bénédiction de la communauté internationale, et l’Armée nationale libyenne de Khalifa Haftar dans l’Est.

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