Romuald Wadagni était hier l’invité d’une émission télévisée diffusée sur l’ortb. Au cours de cette sortie médiatique le ministre des finances a été interpellé sur la question des quitus fiscaux. En effet, certaines personnes continuent de dire qu’elles n’ont pas obtenu ce précieux sésame malgré les formalités. Selon Romuald Wadagni, l’administration des impôts n’a « reçu aucun recours d’un contribuable qui serait à jour et n’aurait pas eu son quitus fiscal en dépit des formalités remplies ». Il reconnaît cependant, qu’il peut avoir des loupés. Dans ce cas, « nous sommes prêts à (faire amende honorable) » assure-t-il. Il a tout de même continué à marteler que le « comité de médiation n’a reçu aucun recours ». Donc, « l’ensemble des personnes qui sont à jour et qui ne sont pas des fugitifs au sens de la loi ont bénéficié de leur quitus fiscal dans les délais prescrits » fait-il savoir. Le ministre des finances a par ailleurs opiné sur la santé économique du pays.
« L’économie béninoise va bien »
A l’en croire, « l’économie béninoise va bien ».Il a rappelé le taux de croissance du PIB qui permet de mesurer le rythme de création de richesse dans un pays. Cet indicateur pour 2018 s’élève à 6,8% contre 2, 1% en 2015, informe-t-il. 6, 8% c’est trois fois mieux le taux de 2015 et ces taux de croissance sont du FMI précise le ministre de l’économie. Cette croissance a selon lui, impacté le secteur agricole notamment les cotonculteurs.
« Vous prenez les départements de l’Atacora et de l’Alibori, les données statistiques indiquent qu’un paysan emblave en moyenne 5 hectares. Or, en 2015 un paysan emblave en moyenne 5 hectares, avec une production de 877 kg à l’hectare. En 2018, la productivité est passée à 1150 kg à l’hectare. En 2015-2016, le prix d’achat du coton à l’ha a également pris 5F au kg. Ce qui veut dire que le paysan qui emblave 5 ha voit son niveau de revenu passer de 1.100.000 F Cfa à 1. 500000F Cfa par an. Il gagne 400.000 Fcfa. Un revenu comparable à celui d’un cadre en début de carrière » a-t-il déclaré.Cette amélioration impacte 4 millions de personnes ajoute l’argentier national. En ce qui concerne le commerce des noix d’anacarde, les indicateurs sont aussi au vert. Le secteur connaît une augmentation de 30% informe le ministre. Idem pour le riz, le maïs ».
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