Ce dimanche aux environs de 13 heures, une église dans le Nord du Burkina Faso, dans la ville de Silgadji, à 60 km de Djibo était attaquée par un groupe de djihadistes en conflits dans la région avec la force interafricaine de lutte contre le terrorisme. Une attaque inopinée et peu courante qui faisait un peu moins d’une demi-douzaine de morts, et intensifiait une psychose déjà oppressante.
Des djihadistes ouvrent le front de violences interreligieux
Selon une agence internationale, ce serait alors que les fidèles de cette église chrétienne, une fois le culte terminé rentraient chez eux que les terroristes firent irruption, attaquant directement les fidèles faisant deux portés disparus et quatre morts dont le pasteur. Une attaque inédite selon le média, car ce serait la première fois qu’une institution religieuse était aussi frontalement attaquée. Cependant selon un média confessionnel, ce ne serait pas le premier assassinat de prélats chrétiens et catholiques.
En février, le père César Fernandez de la congrégation de Saint François de sales était abattu dans le centre-est du pays et en Mars, l’abbé Joël Yougbaré, curé de Djibo, dans le nord du pays était enlevé et son cadavre retrouvé quelque jours plus tard. En outre, les imans opposés à la propagande djihadiste subissaient également le courroux des terroristes. Ces attaques seraient, rapportent les médias internationaux, l’œuvre de deux factions djihadiste qui au Burkina Faso œuvreraient à instaurer un environnement de terreur et de psychose; Ansarul Islam dans la partie nord du pays et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) actif dans l’ensemble du Sahel, à Ouagadougou, la capitale, et ailleurs. Le 31 décembre 2018, l’administration du Président Roch Marc Christian Kaboré déclarait l’état d’urgence dans 14 des 45 provinces du pays en raison de l’insécurité.
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