Vladimir Poutine peut-il réussir là où Donald Trump a échoué avec la Corée du Nord ? La question peut effectivement se poser après que certaines rumeurs aient fait état d’une possible rencontre entre le leader communiste Kim Jong-un et le président russe, Vladimir Poutine, dans une ville située non-loin de la frontière.
Le voyage lui, se ferait en train, du moins pour Kim Jong-un, et la rencontre pourrait avoir lieu le 24 avril prochain du côté de Vladivostok, à 270 kilomètres de la Corée du Nord. Un meeting qui, s’il venait à avoir lieu, serait retentissant puisqu’il s’agirait de la première rencontre entre les deux hommes, mais aussi et surtout, un sacré pied-de-nez au gouvernement américain et Donald Trump. Preuve, s’il en fallait une, que cette réunion pourrait bien avoir lieu, Kim Chang-son, directeur de cabinet auprès de Kim Jong-un, a récemment passé une semaine en Russie, en vue de préparer cette réunion.
Une rencontre prévue à Vladivostok ?
Une initiative qui serait directement liée à l’envie de Kim Jong-un d’avancer. En effet, le leader communiste semble vouloir passer à autre chose et a décidé de mettre en avant la diplomatie plus que les attaques belliqueuses. Après avoir passé des années seule et isolée, la Corée du Nord semble ainsi s’ouvrir de plus en plus au monde qui l’entoure. Pour rappel, Kim Jong-un a rencontré à diverses reprises Moon Jae-in, président sud-coréen ainsi que le président chinois Xi Jinping. Chacun de ses sommets s’est d’ailleurs soldé par une forme de négociation en vue d’assouplir les sanctions internationales imposées à l’encontre de Pyongyang. Se tourner vers la Russie, qui dispose d’une voix importante auprès de la communauté internationale est donc une décision toute réfléchie.
La Russie sortirait gagnante d’un échange positif
D’ailleurs, celle-ci devrait également ravir le Kremlin qui, même s’il s’entend très bien avec la Chine, par exemple, souhaite consolider son rôle de leader et médiateur dans la région. D’ailleurs, la Corée du Nord s’est bâtie dans un premier temps, sur le modèle socialiste soviétique avant de, peu à peu, se tourner vers le communisme à la Chinoise. Aujourd’hui, si la Chine semble être le partenaire privilégié de Pyongyang, la Russie continue de faire les yeux doux à la Corée du Nord, consciente de son importance stratégique. En outre, le président Poutine est favorable à une dénucléarisation totale de la péninsule Coréenne. Ce dernier pourrait ainsi avoir son mot à dire dans cette histoire.
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