Invité de l’émission « Elie sans interdit », le polémiste et essayiste Eric Zemmour est revenu sur la situation qui touche actuellement la France. Selon lui, le mouvement contestataire qui touche actuellement l’hexagone est la conséquence d’une « globalisation par le bas », un mouvement contestataire qui prend l’islam comme étendard.
Aujourd’hui, la France est ainsi en proie à un nouveau défi, à savoir lutter contre ce qu’Eric Zemmour appelle des « colonisateurs », « ces personnes qui viennent et vivent comme au pays ». La seule solution ? Que l’Occident réagisse. En effet, l’Europe peut choisir de se soumettre et lui arrivera ce qu’il lui arrivera, à savoir, toujours selon Zemmour, une probable islamisation. La seconde possibilité consiste à se battre et puiser dans son histoire et sa volonté de survie afin de perpétrer cette culture européenne, occidentale.
Zemmour critique Macron
Dans son idée, la situation va toutefois connaître de grands bouleversements. En France, il prédit ainsi une partition, avec cessations et affrontements. Emmanuel Macron en revanche, ne pourra rien faire, car « il n’a pas l’audace de renverser la table ». En effet, selon Eric Zemmour, le mouvement gilets jaunes et les banlieues sont dans le même panier, à savoir dans le panier qui représente plus ou moins le mal, la rébellion, la revendication. Ainsi, s’il souligne le travail effectué par le gouvernement envers les contestataires, celui-ci a taclé la politique menée contre les banlieues, qu’il a qualifié de « molle ».
Un lien banlieues – gilets jaunes
Une manière pour lui de dire qu’il faut efficacement lutter contre la grogne sociale qui dérive, mais également contre ceux qu’il accuse directement d’être responsable d’une certaine « islamisation de la France ». Dans les faits, tout aurait en fait débuté sous Giscard, lorsque, dès la fin des années 70, un véritable regroupement familial s’opère. Des jeunes venus du Maroc, de l’Algérie se sont mélangés aux « Français de souche, qui vivaient encore en banlieues », avant de finalement les chasser. Dans les faits, tout aurait en fait débuté sous Giscard, lorsque, dès la fin des années 70, un véritable regroupement familial s’est opéré. Un peu comme aujourd’hui selon lui, dans le sens où ce sont les classes populaires qui souffrent le plus de l’insécurité économique et sociale et qui sont taxées de vouloir trop en faire.
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