Gilets jaunes : indignation après les feux allumés dans les rues de Paris

L’acte 23 du mouvement des gilets jaunes a été marqué par de nombreux feux allumés dans les rues de Paris par des manifestants. Une situation que de nombreux internautes n’ont pas hésité à pointer du doigt, estimant qu’après Notre-Dame, la retenue quant à ce genre de décision aurait été la bienvenue.

Envoyée spéciale à Paris, l’Américaine Saskya Vandoorne, journaliste pour CNN a d’ailleurs partagé ce constat, estimant que la capitale avait probablement vu assez de flammes pour cette semaine. Il faut dire que seulement cinq jours après le terrible incendie ayant ravagé la toiture de Notre-Dame, les pompiers ont à nouveau été mis sous pression par des manifestants et casseurs qui n’ont pas hésité à faire démarrer de nombreux feux, en particulier dans les rues du XIe arrondissement de la capitale.

Les pompiers de Paris, mis à l’épreuve

Scooter, poubelles, tout ce qui passait sous les mains des émeutiers a fini par brûler, obligeant les soldats du feu à intervenir à de nombreuses reprises. Une situation qui a également agacé les représentants de la classe politique, notamment du côté de la majorité ou Stanislas Guérini, patron de LREM a fustigé ces personnes qui s’en prennent avec violence à Paris et aux Parisiens. En outre, ce dernier a souhaité adresser un message de soutien aux pompiers de la capitale, une nouvelle fois mis à l’épreuve. 

Politiques et anonymes fustigent les gilets jaunes

Même son de cloche chez Benjamin Grievaux puisque l’ancien porte-parole du gouvernement a assuré être « de tout cœur » avec les pompiers parisiens. Ce dernier fustigera au passage, les agissements destructeurs d’ultras venant de tous bords politiques. Olivia Grégoire, elle aussi députée LREM saluera pour sa part, le « dévouement extrême des pompiers ». Les internautes anonymes eux, ont également tenu à pointer du doigt ces personnes qui ont mis le feu quelques jours seulement après avoir applaudi les pompiers pour leur intervention à Notre-Dame. De quoi agrandir encore un peu plus la fracture entre pro et contre gilets jaunes.