Racisme en Europe : les cris de singe se multiplient dans les stades

Depuis ce weekend, le football français a la gueule de bois, la faute à des cris de singes ayant émaillé la rencontre Dijon-Amiens. En effet, le capitaine amiénois Prince Gouano a été directement visé par une succession de provocations, qui l’a poussé à stopper la rencontre, après en avoir discuté avec l’arbitre du match.

Isolé, le supporteur a pu être identifié puis arrêter par les forces de l’ordre. Placé en garde à vue, celui-ci va ainsi devoir répondre de ses actes face à la justice. Pour rappel, c’est après 77 minutes de jeu que le défenseur et capitaine amiénois, Prince Gouano, a décidé d’arrêter de jouer après que cet homme lui ait lancé diverses insultes à caractère racial. « C’est fini, on ne joue plus, je ramène mes coéquipiers, on rentre dans le vestiaire. » a-t-il ainsi assuré à son banc de touche avant d’aller finalement parler à certains supporteurs. Karim Abed, arbitre de la rencontre, a également demandé à ce que le speaker du match fasse bien passer le message.

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France, Italie, Angleterre, le racisme est partout

Un acte raciste qui intervient alors que, depuis quelques semaines, ce genre de comportement se multiplie dans les stades de football. Difficile d’oublier le jour où Keane et Matuidi ont été visés par des insultes racistes avant que Bonucci, leur capitaine, ne créé la polémique en rejetant la faute sur le premier de ses deux coéquipiers. Idem en Angleterre ou l’attaquant des Reds de Liverpool Mohammed Salah est visé par une chanson dans laquelle il est considéré comme un poseur de bombes. Enfin, lors du match aller de quart de finale d’Europe League, le défenseur sénégalais napolitain, Koulibaly, a également été visé par des insultes racistes. En 2018, c’est l’attaquant citizens Raheem Steerling qui a été victime d’insultes racistes tandis que le Gabonais d’Arsenal, Pierre-Emerick Aubameyang a reçu une peau de banane de la part d’un supporteur de Tottenham.

La FIFA souhaite la tolérance zéro

Une situation qui a poussé la FIFA à réagir. En effet, l’instance internationale de football a demandé aux clubs de mettre en place une politique tolérance zéro vis-à-vis du racisme, estimant que celui-ci n’avait clairement pas sa place dans un stade de football. Ainsi, les sanctions doivent être à la hauteur et certains, comme l’ancien international français Lilian Thuram, plaident pour l’interruption systématique des matchs en cas de dérapages. 

S’il s’agit ici, de cas « isolés », à savoir d’une seule personne dans la foule, dans certains pays la situation est bien plus grave, notamment dans les pays de l’est où des pans entiers de parcages supporteurs insultent régulièrement les joueurs étrangers. Toutefois, cela ne semble déranger personne. Comme l’explique Thuram, certains clubs ouvrent leurs portes à des mouvements de supporteurs ouvertement fascistes.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    C’est l’ignorance des autreurs de ces actes qui n’est plus a’ demontree. Si le noir est considere’ comme un singe, ainsi tout autre etre humain devra l’etre aussi.

    Moi, je suis un creationiste et je ne crois pas en cette theorie de darwin. Je suis un enfant de Dieu et non un animal. Point

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