A quelques jours des élections législatives, l’opposition continue de dire à qui veut l’entendre qu’il n’y aura pas de scrutin sans elle. Mais pour l’instant, elle n’avance rien qui donne du sens à ses propos. Elle a néanmoins appelé plusieurs fois à la contestation mais ces mouvements ont été très vite réprimés par les forces de l’ordre.
« Le pouvoir s’attèle à déjouer tous nos plans »
Le ministre de la justice les attends de pied ferme au cas où ils tenteront de prendre une initiative qui violerait la loi. « Quoiqu’ils décident, ils savent qu’ils ne doivent rien entreprendre en violation de la loi (…) Sinon, ils auront une réponse » met en garde Sévérin Quenum interrogé par RFI. Jusqu’à présent on ignore ce que prépare l’opposition pour la suite, puisqu’elle soutient qu’il n’y aura pas d’élections sans elle.
Les partis hostiles au chef de l’Etat semblent donc opter pour la discrétion. Un opposant politique interviewé par Rfi le reconnaît d’ailleurs. « Le pouvoir s’attèle à déjouer tous nos plans. Pour éviter les fuites, nous tenons désormais des réunions en comité restreint » a-t-il déclaré. Sauf cataclysme, les élections législatives auront lieu le dimanche 28 avril prochain.
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