Syrie : la Russie bombarde des positions terroristes

La province d’Idleb, dernier grand bastion insurgé du nord-ouest de la Syrie, à quelques kilomètres de la frontière turque, est sujet depuis quelques années à de violents affrontements entre rebelles syriens et forces fidèles au régime d’Al-Assad. La Russie, alors s’impliquait pour renforcer sa lutte contre les terroristes tchétchènes associés aux  rebelles syriens.

L’aviation russe intensifie ses frappes contre Idleb

Jeudi, rapporte la presse internationale, des rebelles djihadistes syriens encore retranchés dans l’enclave d’Idleb, lançait une attaque contre la ville de Lattaquié ; des missiles entre autres visait également la base aérienne russe de Hmeimim, au sud-ouest de Lattaquié. Une attaque, en une tentative désespérée, selon les observateurs, de faire croire à une présence importante de rebelles. Et la réponse russe ne se serait pas fait attendre.

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Dès Vendredi, l’armée de l’air russe a lancé un assaut aérien massif contre le nord de Hama et le sud d’Idlib, bombardant au passage les villes de Tal Hawash,  Kafr Auwyd et d’Al-Maouzra, des zones réputées renfermer encore des factions rebelles extrémistes comme « Hayaat Tahrir al-Cham, l’ancienne branche d’al-Qaïda en Syrie » selon un média International.

Cependant selon les USA, la région d’Idleb  abriterait un grand nombre de réfugiés ayant fui les combats en Syrie, jusqu’à 800 000 déplacés. Il y aurait donc à craindre au cours d’un pilonnage à l’aveuglette des positions rebelles de faire beaucoup de victimes civiles collatéraux. L’Observatoire Syrien des Droits de l’homme, ayant déjà signalé, rapporte la presse internationale, près d’une vingtaine de civils morts et blessés.

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