Le Venezuela n’en finit plus de s’enliser dans la crise, voilà plusieurs mois maintenant que le géant pétrolier d’Amérique latine fait face à une terrible instabilité à différents niveaux: économique, politique, sociale. L’économie du pays est en lambeau et des milliers de Vénézuéliens se sont exilés dans des pays voisins pour échapper à leurs dures conditions de vie.
Sur le plan politique, on assiste à un bras de fer entre le président en exercice, Nicolas Maduro et le président autoproclamé Juan Guaido. Plusieurs chancelleries occidentales dont les États-Unis en tête ont reconnu l’ancien président de l’assemblée nationale comme le président légitime du Venezuela. Dès lors, Washington a pris une série de sanctions envers le régime de Caracas pour l’asphyxier et contraindre Maduro à rendre le tablier.
Les USA passent une nouvelle fois à l’offensive
Tout récemment, l’administration Trump a imposé des sanctions contre une personnalité importante du pouvoir vénézuélien, il s’agit du ministre des affaires étrangères, Jorge Arreaza. Le chef de la diplomatie vénézuélienne verra ainsi ses avoirs aux USA gelés par le Trésor américain. Par cet acte, Washington veut resserrer encore un peu plus l’étau autour des personnalités clés du pouvoir central au Venezuela. » Le Trésor va continuer de cibler les soutiens corrompus à Maduro, y compris ceux en charge de la diplomatie et de la justice pour le compte de ce régime illégitime. » Dira Steven Mnuchin, le secrétaire au Trésor.
Le Kremlin dénonce la décision américaine
La Russie, qui est le principal allié du régime de Caracas a vivement dénoncer l’acte des américains. Moscou a indiqué que Washington passe par des méthodes pas du tout catholique pour imposer sa politique sur le plan international. Dans un communiqué, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe s’est insurgé contre l’attitude des États-Unis en ces termes: » Nous exhortons les États-Unis à revenir sur le terrain du droit international, à mettre fin à la politique de chantage et à cesser de provoquer des tensions au Venezuela depuis l’étranger. »
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