Carlos Ghosn : ses avocats passent à l’offensive à l’ONU

La défense de Carlos Ghosn a décidé de passer à l’offensive. En effet, les conseils de l’ancien magnat de l’automobile, ont décidé de déposer une nouvelle requête, auprès de l’ONU, afin de mettre fin à ce qu’ils appellent une persécution. Selon ces derniers, la justice nippone va trop loin et priverait Ghosn de ses droits fondamentaux.

Cette requête a été déposée le 24 mai au soir, auprès du groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, initié par le Haut-commissariat des Nations unies des droits de l’Homme. Les avocats de Carlos Ghosn, Me François Zimeray et Me Jessica Finelle ont ainsi été mandatés par la famille de l’ancien dirigeant du groupe Renault, afin de faire remonter l’affaire auprès de l’ONU.

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La défende Ghosn se met en avant

L’objectif de ces avocats est ainsi de mettre en lumière les persécutions subies par Carlos Ghosn dans le cadre des différentes affaires actuellement portées à son encontre. Selon eux, ce dernier est aujourd’hui, privé de liberté par les autorités japonaises qui n’hésitent pas à théâtraliser publiquement l’affaire. Toujours d’après la requête déposée, l’objectif de la justice nippone est d’humilier Carlos Ghosn et surtout, de l’empêcher de se défendre dans de bonnes conditions. Sa remise en liberté, assimilée en fait à une assignation à résidence aurait eu pour objectif de le détruire psychologiquement, avant de le remettre derrière les barreaux.

Ghosn, privé de ses libertés fondamentales ?

Arrêté une première fois au mois de novembre dernier, puis relâché le 5 mars, Ghosn est retourné en prison le 4 avril dernier avant d’en ressortir le 25 du même moi. En tout et pour tout, celui-ci aura déboursé pas moins de 13 millions d dollars en caution. Un investissement conséquent donc, surtout que Ghosn n’a pas le droit de rencontrer son épouse sans autorisation du tribunal. Une situation compliquée à vivre pour ce dernier qui est de plus en plus esseulé. Pour rappel, l’ancien patron a été inculpé pour détournement de fonds, abus de confiance, et dissimulation de revenus. 

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