Selon certaines informations sud-coréennes, Pyongyang se serait rendue coupable de deux tirs de missiles de courte portée, ce jeudi matin. Un second incident qui intervient quelques jours après que la Corée du Nord ait testé des missiles au-dessus de la mer du Japon. De quoi raviver les tensions dans la zone.
Dans les faits, l’émissaire américain pour la Corée du Nord, est arrivé à Séoul quelques heures seulement avant le tir de missiles. S’agissait-il d’une mise en garde de la part de Pyongyang qui souhaite que son cas soit toujours étudié ou d’une simple coïncidence ? Quoi qu’il en soit, ces tirs, effectués depuis la base de Sin-Ori, à 77 kilomètres de Pyongyang, ont eu un retentissement international notamment parce qu’ils interviennent quelques jours seulement après une première salve de missiles envoyés au-dessus de la mer du Japon.
Des tirs qui mettent la pression sur Washington
De son côté, Stephen Biegun, l’envoyé américain pour la questioon nord-coréenne, s’est rendu du côté de Séoul afin de discuter des prochaines échéances. Dans les faits, Séoul et Washington travaillent actuellement à un moyen de relancer les négociations. La question de l’aide alimentaire s’est également posée. Soucieuse de voir son cas être résolu au plus vite, Pyongyang semble ainsi avoir tenté un coup de poker et mis un peu plus de pression sur les épaules américaines.
Pyongyang parle d’exercice de routine
Le régime lui, a toutefois assuré que ces tirs ne constituaient qu’un simple exercice de routine et qu’il ne fallait pas s’alarmer. Selon l’armée nord-coréenne, les projectiles retrouvés ne menaçaient en rien l’intégrité des États-Unis, de la Corée du Sud et du Japon. Les tirs quant à eux, ont impliqué « plusieurs lance-roquettes à longue portée et armes tactiques guidées ». Une série de manœuvres qui tend toutefois à prouver que Pyongyang n’envisage pas de se faire « abandonner » et surtout, de montrer qu’elle reste maître de son destin.
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