Corée du Nord : un proche de Donald Trump traité d’erreur humaine

John Bolton - Jeff Malet/NEWSCOM/SIPA

Ce lundi, Pyongyang adressait une réplique cinglante à John Bolton le conseiller américain à la sécurité nationale, affirmant que Bolton était connu ne serait qu’un ‘’maniaque de la guerre’’, qu’il vaudrait mieux  qualifier de «conseiller anti-paix» œuvrant pour détruire la paix et la sécurité. Une repartie de la Corée du Nord après des déclarations du conseiller américain sur des supposées intentions belligérantes de la Pyongyang.

Bolton , ‘’une erreur humaine’’

Ce Samedi, le conseiller Bolton, en marge de la visite du président des USA  au Japon,  aurait déclaré aux médias à Tokyo qu’il ne faisait «aucun doute» que la Corée du Nord avait violé les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies lorsqu’il avait lancé des missiles à courte portée plus tôt ce mois-ci ; qualifiant les missiles de missiles balistiques.

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En effet, Le Conseil de sécurité des Nations Unies aurait adopté depuis 2006 neuf résolutions majeures de sanctions contre la Corée du Nord en réponse aux activités nucléaires et antimissiles menées par le pays. Chaque résolution condamne la dernière activité de la Corée du Nord en matière de missiles nucléaires et balistiques et appelle la Corée du Nord à cesser ses activités illicites.

Mais pour La Corée  du Nord, les « les résolutions du Conseil de sécurité représentent un déni total scandaleux de notre droit à la survie et au développement. Nous ne les avons jamais reconnus ou confinés » ;  signalant au passage que les récents « exercices militaires ne visaient personne et ne mettaient personne en danger ». Aussi pour Pyongyang les allégations de Bolton ne seraient que celles d’une « mentalité différente de celle des gens ordinaires », allant « (…) au-delà de la stupidité». Le porte-parole de Pyongyang a affirmé que le conseiller Bolton, «une telle erreur humaine doit s’en aller dès que possible».

Bolton serait le deuxième haut responsable politique américain à être critiqué par Pyongyang, après avoir qualifié le mois dernier le secrétaire d’État Mike Pompeo « d’irréfléchi », exigeant qu’il soit écarté des négociations sur le programme nucléaire avec le  pays asiatique.

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