Européennes : ce que les Français pensent de Macron après les résultats

Emmanuel Macron (Photo DR)

Les élections européennes, vont-elles laisser des traces pour le président Macron ? Si ce dernier a réussi son pari d’imposer une nouvelle rivalité au sein du paysage politique, écartant de fait les anciens acteurs classiques qu’étaient la gauche et la droite, la courte défaite de la majorité présidentielle pourrait avoir plus de répercussions que prévues.

En effet, 63% des Français interrogés ont estimé que la défaite de LaREM face au Rassemblement National de Marine Le Pen, est un échec personnel pour le président. Lui qui s’est directement impliqué dans la campagne, prenant même la place de sa tête de liste sur les affiches, semble donc payer son investissement personnel.

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La politique Macron, toujours pointée du doigt

En revanche, 36% des Français estiment que cette défaite ne remet rien en cause, les écarts étant trop infimes pour en tirer quelconque conclusion. Selon Odexa, 71% des sondés ont également estimé que l’implication du président a été disproportionnée durant cette campagne et qu’il a eu tort de se jeter dans la bataille. La politique du gouvernement elle, reste également décriée, 72% des Français invitant l’exécutif à changer de politique.

Le gouvernement, face aux fractures du pays

Au niveau gouvernement, 58% des personnes interrogées appellent à un remaniement alors qu’un Français sur deux souhaite qu’Édouard Philippe reste en poste, le Premier ministre jouissant toujours d’une belle cote de popularité. Une bonne nouvelle qui permet au gouvernement d’avoir des cadors de la politique sur lesquels se reposer, d’autant que les prochaines mesures annoncées risquent de faire une nouvelle fois parler, puisque c’est le sujet des retraites qui va être bientôt mis sur la table.

Divisé comme rarement, avec une gauche morcelée et une droite désormais inexistante, le pays fait face à de nouveaux défis. Le président Macron, conscient d’avoir aidé à ce démantèlement politique aurait confié en interne vouloir lancer l’an II de son quinquennat, en se basant sur la même ligne réformatrice, quoiqu’en adoptant une attitude plus proche ds citoyens, moins « jupitérienne« , comme il a pu lui être reproché.

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