Les élections européennes sont prévues pour le 26 Mai prochain, mais sur le terrain encore l’engouement des citoyens français pour le scrutin peine à se faire sentir. Et la situation sociopolitique tendue avec la fronde des ‘’Gilets jaunes’’ ne serait pas pour favoriser la République En marche(LREM), parti qui avait emmené le président Macron au Pouvoir. Le président inquiet, rappelle à l’ordre ses troupes.
Très peu d’engouement pour les élections européennes
Selon un sondage IFOP publié le 19 avril, rapporte un média français, seuls 23 % des électeurs se disent très intéressés par la campagne. Un sondage il est vrai, qui serait fortement influencé par la crise ‘’gilets jaunes’’ et par la tragédie du drame de la cathédrale Notre dame de Paris. Mais pour le président français qui aurait selon la presse internationale, fondé de grands espoirs sur ces législatives européennes, la situation serait plus critique pour son administration et par incidence pour son parti LREM.
La fronde gilets jaunes avait taillé à vif dans une popularité déjà chancelante du président français ; M. Macron le reconnaitrait, les sondages favorables à son encontre n’étaient guère nombreux ; du moins jusqu’au drame de l’Incendie du ‘’cœur de Paris’’. Ce jour-là, le président Macron par un appel vibrant à la solidarité française avait su trouver le chemin du cœur des français. Mais cette remontée n’avait nullement affecté, de l’avis de la presse française, les pronostics de vote favorable à l’attention de la liste LREM pour les prochaines européennes.
« Des sondages très mauvais pour les élections européennes »
Ce Mardi, au cours du conseil des ministres, Emmanuel Macron déclarait ; « On a des sondages très mauvais pour les européennes, (…) en dessous de ma cote de popularité. Même quand elle était très basse » selon un média français rapportant une de ses sources. Un président réaliste et plus qu’au fait de la timidité de la campagne LREM pour les élections européennes, d’ailleurs rapporte une agence de presse française, la liste LREM portée par Nathalie Loiseau, ne recueillerait, à un peu plus de deux semaines des élections, que « 22,5% des intentions de vote ».
Le président avait donc choisi, le cadre du séminaire gouvernemental organisé, ce lundi, pour remettre certaines pendules à l’heure, et fouetter les ardeurs des troupes qui jusque-là auraient montré que très peu de zèle dans le déroulement de la campagne ; en somme et selon une autre source citée par un quotidien de la place ; « si on est deuxième aux européennes, il y a de grandes chances pour que ce Conseil des ministres ne se tienne pas avec toutes les mêmes têtes dans un mois ».
