Une nouvelle affaire dont se serait bien passé l’Élysée. En effet, selon une récente information, un homme travaillant en tant que chauffeur au service de la présidence, a été pris par la patrouille suite à un excès de vitesse. Pris en poursuite, le principal suspect de cette affaire refusera alors de s’arrêter.
Pas en service au moment des faits, ce dernier était toutefois au volant d’une voiture banalisée du parc de la présidence. Souhaitant se rendre en direction de Versailles, le chauffeur, mais également gendarme et membre du GSPR, le Groupe de sécurité de la présidence de la République, sera ensuite « pris en chasse » par les forces de l’ordre alors en patrouille. Toutefois, il refusera de s’arrêter et continuera son chemin.
Un flash et une poursuite
Un gendarme présent ce jour-là réussit cependant à noter les éléments de la plaque d’immatriculation. Après une courte enquête, ces derniers découvriront en entrant la plaque relevée dans la base de données des forces de l’ordre, que la voiture appartient donc au gouvernement. Identifié, le fuyard lui, n’a cependant reçu aucune sanction. Travaillant toujours au palais, il ne touche plus aux voitures de la présidence, mais travaille désormais dans un nouveau service.
Le suspect, toujours au service du gouvernement
En attente de sa sanction judiciaire, Stéphane P. risque jusqu’à trois mois de prison ainsi qu’une amende de 3 750 euros. Son procès se tiendra le 13 janvier 2020 prochain. D’ici là, ce dernier devrait rester en poste, et ce, malgré les critiques qui fusent déjà à l’encontre des services du président. Des critiques et une révélation dont le gouvernement se serait une nouvelle fois bien passé.



