Malgré un relatif essoufflement, le mouvement des gilets jaunes se poursuit en France. Le weekend dernier, ils ont encore battu le pavé dans de nombreuses villes pour se faire entendre. En comparaison aux premiers weekends de rassemblement, il faut dire que l’exécutif arrive à mieux gérer la tension. Lors de la fronde sociale, les forces de l’ordre étaient en première ligne pour contenir la colère des manifestants.
Vu le nombre des manifestants et leur détermination, on a assisté dans plusieurs de ville de France à de violents heurts entre gilets jaunes et forces de police. Il ya eu des dérapages dans chaque camp avec des situations malheureuses. Les policiers ont dû à plusieurs reprises faire usage de la force afin d’éviter des débordements regrettables.
Enquêtes minutieuses
Durant les manifestations, des gilets jaunes ont été blessés par certaines actions des forces de l’ordre comme l’utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD). Les LBD ont suscité beaucoup de débat du côté des gilets jaunes, qui estiment que leur utilisation a blessé grièvement plusieurs manifestants.
Ce jeudi 30 mai, Rémy Heitz, le procureur de la république a indiqué que des policiers mis en cause pour des violences lors des différents rassemblements des gilets jaunes seront renvoyés devant le tribunal correctionnel d’ici à la fin de l’année 2019. Plus de 174 enquêtes concernant des violences présumées contre les gilets jaunes seront ouvertes. » Toutes ces procédures vont être analysées avec beaucoup d’attention. Il y aura des classements sans suite. Il y aura aussi des renvois de policiers devant le tribunal correctionnel d’ici la fin de l’année » affirmera Rémy Heitz
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